« Qu'on l'imagine céleste ou terrestre, l'immortalité, quand on tient à la vie, ne console pas de la mort. »
◮ surnom : Ara. Mais il n’apprécie pas spécialement les surnoms, il en a eu tellement, et des bien peu reluisants … ◮ âge : Une éternité, des siècles d’un froid creux et constant. ◮ origines : Tziganes, chiliennes. ◮ emploi : écrivain raté. Du moins dans cette époque-ci, fût un temps où il a été mousquetaire, soldat, musicien, peintre … ◮ statut civil : célibataire. Veuf, de maintes fois. ◮ orientation sexuelle : les êtres vivants, éphémères, qui ne font que passer, qui sont une poussière, un grain de sable, qui le raccrochent à sa presque-humanité. ◮ lieu de résidence : New-York, Bronx. Sûrement pour sa violence, comme si vivre dans une atmosphère bestiale pouvait traquer l’immortalité de son être, la vacuité de son essence terrestre. ◮ traits de caractère : borné - distant - mystérieux - taciturne - doux - gentil - cynique - intelligent - défaitiste - sombre - désespéré - réfléchi. ◮ mutation ou pouvoir ◮ IMMORTALITE. La malédiction d’une vie sans mourir. Les traces sur le corps de ceux qui ont voulu le tuer. La douleur dans l’essai. La vision de la mort, de ceux qu’il aime, de son corps qui stagne, sans évolution, jour après nuit. La glaciation d’une entité, à jamais gelée dans le temps. On peut le blesser, on peut lui faire mal. Mais il trouve toujours le moyen de redevenir un, vivant. Une torture éternelle. Un enfer sur terre. Un diable fait homme. ◮ avatar : Santiago sexygod Cabrera.◮ groupe : Highway to hell. ◮ crédits : wildworld (avatar).
◮ Fume souvent, d’affreux cigares à la cerise dont l’âcre volute empeste de sa saveur sucrée. Il est, la plupart du temps, le seul à apprécier ces effluves. ◮ Porte de très nombreuses traces sur le corps – marques d’un passé où chacun a voulu le tuer, et même lui-même. Elles restent, comme une moquerie de son corps, pour lui rappeler qu’il ne peut mourir. Quand bien même il le désire au plus profond de ses tripes. ◮ Peut rester très longtemps sans dormir ou manger. Une forme d’auto-destruction, qui ne mènera qu’à la douleur, un exutoire, un châtiment corporel qu’il met en place, une vengeance aussi vaine que fulgurante. ◮ Il aime les arts par-dessus tout, et s’y intéresse avec un intérêt d’autant plus passionné que ces œuvres qu’il admire sont aussi humaines que son inhumanité. Il a beau tenter d’écrire, de peindre, ses arts sont froids, comme son âme enterrée. Seule la musique le sauve, l’enferme dans une transe dont il ne voudrait plus sortir. La musique est chaude. Salvatrice. ◮ Parfois, il ne se souvient plus. Où, quand, comment, qui. Tout se mélange, et sa perdition est un gouffre qui le fait errer comme un fantôme. Parfois, il éclate en sanglots déchirants qui n’ont rien d’humain, qui ont un côté désespéré, comme un monstre agonisant. Des sanglots qui mettent mal à l’aise ceux qui les entendent. Qui leur donnent la sensation d’exister, comparé à ce pauvre bougre. ◮ Il se bat bien, notamment à l’épée, et il monte parfaitement à cheval. Des compétences inutiles dans ces siècles de technologie, mais il en est malgré tout très fier. Il ne sait cependant pas conduire ni se servir des appareils électroniques. Il est comme un enfant, et a même un peu peur de tout cela. Il est rongé de vieillesse, d’une antique incompréhension. Le vieillard sous la peau, un ancestral rejet pour ce qu’il ne comprend pas. ◮ Il parle très bien l’anglais, le français, le chilien, le bohémien, l’espagnol et le turc. Il a gardé une pointe d’accent, exotique, que personne ne peut définir. Un accent qui a traversé les siècles, le temps, transcendant. ◮ Il a pris l’habitude de traîner avec des clans de bohémiens, qui regorgent souvent de mutants ou d’êtres aux dons paranormaux. Eux comprennent sa malédiction. Eux le laissent s’habiller comme autrefois, de cuir et de coton, afin de ne pas oublier d’où il vient, de quand il vient, afin de rester lui. Quand il sort dans les rues, il se sent mal. Il accepte difficilement de porter les mêmes vêtements que le commun des mortels, parce qu’ils ne lui semblent pas confortables. L’odeur du cuir fait partie de lui, comme ses hautes bottes et son chapeau à plumes. Allure de mousquetaire, gitan assumé aux gris-gris cliquetants. ◮ Il a autrefois fait partie de la famille régnante bohémienne. Il a cependant fui quand on les a tous tué, lors d’un complot pour renverser le pouvoir. C’est à ce moment qu’il a remarqué son don, son pouvoir, la trahison de sa vie. Il a fui, lâche et seul. Une solitude sans bravoure qui l’accompagne depuis.
Que pensez-vous de la loi Abolition ?
Une idiotie en tout genre. Mais les héros sont tout aussi idiots. Les lois ne veulent rien dire, ne sont que des limites, des obstacles de papier. Tout le monde peut les franchir, car la loi ne fait pas la justice. La loi abolition n'aurait pas dû naître. Une abomination. On traîne dans la fange ceux qui font peur. Un système de puce, semblables aux bêtes qu'on équarrit. Jamais, au grand jamais, on ne lui fera cela. Il s'y refuse, il repousse cette loi de toutes ses forces. Il n'a pas peur - cela fait longtemps que ce sentiment est devenu un dégoût de tout. Peut-être devrait-il, dans le fond, craindre pire que la mort - une éternité de tourment, des tortures narcissiques et délicieusement destructrices.
Quels souvenirs avez-vous des super-héros d'antan ?
Les héros, ils les a côtoyés. Grandes personnes aux grands pouvoirs. Manipulés par les autres, parfois même par eux-même. Les intensions, les illusions, qui se brisent comme un morceau de faïence sur un sol ensanglanté. Les piqûres de la guerre, les incompréhensions des mortels. La fin d'une ère qui aurait pu être autre chose, mais qui au fond, n'a été non pas un âge d'or mais un âge d'os carbonisés et de sang figé.
◮ prénom/pseudo : Twerk-boy. ◮ âge : 24 poulpes. ◮ comment avez-vous découvert le forum ? : J'ai chu dans votre folie. ◮ qu'en pensez-vous ? : GLOIRE AU PANDA. ◮ pv, scénario ou inventé ? : inventé. ◮ un dernier mot ? : twerk, pingouin et hélicobite, putain.
Dernière édition par Aramis Reinhart le Mer 13 Mai - 20:11, édité 4 fois
Violence d'une non-mort. Assassinat monstrueux. Fuite éperdue, sanglante. L'étonnement de la vie que charrie ses veines. La cicatrice à la gorge. Les flots vitaux qui s'épandent. Qui cicatrisent là où n'aurait dû rester que la pâleur cadavérique. Mutation génétique, évolution de celui qui survit. L'immortalité, qui secoue l'être comme on tord une marionnette indocile. Les expériences de la douleur. On coupe, on tranche la chair avide. Fulgurance d'un mal. Temps passé à cicatriser, comme un animal blessé. Le corps qui refuse la mort, qui refuse le temps. Vieillissement stoppé, vie figée. Errance glacée. La faim, la soif. Audacieuses sensations testées, à l'immobilité du corps, volontaires. Annihilation qui s'échappe, tortionnaire avide. Les autres, qui jugent. Qui blessent. Qui lacèrent la chair. Qui mordent le ventre. Qui brûlent l'âme. Destruction inspirée. Qui s'envole, avec les espoirs et les rêves.
Une vie après l'autre. Un pays après l'autre. Une douleur après l'autre. Les jours sont les mêmes. Et les attentes se meurent quand il survit, chaque matin. Il oublie de mille façons. Il se noie dans l'alcool, et brûle son cerveau aux flashs des délires. Mais jamais il ne peut s'abîmer dans les abysses profondes auxquelles il aspire. Le suicidaire aux désirs bafoués. Une ironie cruelle. Il aime, et si il aime, c'est de plus en plus chichement. Il se refuse aux hommes, aux femmes, aux êtres qui bientôt seront enterrés. Il parle aux morts de demain. Il cause aux espoirs défunts. Et il réfute la logique et l'humanité, pour devenir un fantôme hagard. Le temps le dépasse, les hommes aliénés lui font peur. Il se coupe du monde. Il transite, il se fait tout petit. La terreur dans les mains, l'aigreur au bout des lèvres.
Le désespoir est le suicide du coeur. Et quand l'avenir ressemble à une tapisserie infinie, quand les fils sont du métal fondu, que la trame bouffe les mites au lieu de se laisser dévorer, il y a un déchaînement. Il se braque. Il se heurte. Il se blesse. Il vit. Encore et toujours. Même quand il voudrait mourir. L'existence dénaturée. « Fais-le. » Une incantation magique. Un coup qui pleut sur son corps. Les bleus qui fleurissent sur son être. Ils disparaîtront, lentement. La douleur naîtra et mourra, elle aussi. Il se laisse faire, pantin sans forces. Il aspire à ce qu'il se rapproche le plus d'une destruction totale : contusions de l'esprit, morcellement d'une âme. L'effondrement de l'homme. Il se démantèle comme un insecte qui perd sa carapace. Des années, pluriséculaire humain. Pourquoi continuer ? Je suis si fatigué.« Damné. » Et le sang coule, traître aux cellules qui déjà, cherchent à troubler la mort, à la brouiller comme des illusionnistes. Il se replie sur lui-même, tandis que ses tortionnaires s'en vont. Rires méprisants. Ils ne comprennent pas. Il en a besoin. Pour se sentir humain. Pour se sentir mourir un peu.
Dernière édition par Aramis Reinhart le Mer 13 Mai - 19:18, édité 4 fois
Sujet: Re: Aramis Reinhart ◮ Bohémian Rhapsody Mar 12 Mai - 7:15
tu pues.
re bienvenue maggle
◮ messages : 65 ◮ arrivé(e) le : 10/05/2015 ◮ autres comptes : Aramis l'immortel ◮ crédits : la boîte à avatar ◮ points : 295
Adel Wildworth
Sujet: Re: Aramis Reinhart ◮ Bohémian Rhapsody Mar 12 Mai - 8:00
J'aime l'écart entre le tu gères de JonJon & le tu pues de Charlie.
Merci à tous ! Je finis ma fiche aujourd'hui ou demain !
quel accueil chaleureux, je vais me sentir bien ici, dites-moi. /TROLL/ (j'veux aussi un twerk de bienvenue moi, non mais.)(du coup je m'auto-twerk ? )
Invité
Invité
Sujet: Re: Aramis Reinhart ◮ Bohémian Rhapsody Mar 12 Mai - 12:26
T'es pas sérieux En plus ton personnage pue putain il est trop classe
Sujet: Re: Aramis Reinhart ◮ Bohémian Rhapsody Mer 13 Mai - 22:27
validation
ça existe vraiment les cigares à la cerise ? il peut m'en filer ? bon sinon hein, je veux pas faire gonfler ton ego, mais ta fiche est grave cool ( donc en fait Aramis c'est genre le punching ball humain parfait ? ).
◮ Devine quoi, tu es validé. Sérieusement. Maintenant que cette dure étape qu'est la fiche de la présentation est passée, tu dois t'offrir corps et âme au staff tu peux d'ores et déjà aller recenser ton avatar juste ici.
◮ N'oublie pas non plus d'aller recenser ton métier ainsi que ton pouvoir si tu es un mutant. Ensuite, passe donc faire un tour pour créer ta fiche de lien juste ici ainsi que ta fiche de topic par là.
◮ Et pour finir, n'hésite pas à te rendre sur la CB si ce n'est déjà fait. Promis, on ne mord pas (totalement) ! De plus, tout le staff espère que tu te plairas sur le forum. Maintenant file donc rp, flooder, bref : t'amuser.