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betraying to discover the truth ›› ft. sherli

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Vaughn Jaëger
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arrivé(e) le : 08/05/2015
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Vaughn Jaëger
≈ people, screaming for mercy


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MessageSujet: betraying to discover the truth ›› ft. sherli betraying to discover the truth ›› ft. sherli EmptyMer 3 Juin - 1:50



betraying to discover the truth

H.A.M.M.E.R et S.H.I.E.L.D. Deux organisations qui militent pour des jugements différents. Des procédés qui ne sont tolérés que difficilement d'un côté ou de l'autre. D'un côté, on souhaite adopter une certaine justice envers les mutants. Faire en sorte qu'ils ne soient plus de simples bêtes de foire, mais qu'ils soient vu comme des être-humains comme tous les autres. Qu'ils soient traités en tant que tel, qu'ils ne soient pas vus comme des monstres, des créatures à craindre. Certes, une poignée d'entre eux pouvait se retrouver dangereuse, mais ce n'était tout de même pas la majorité des mutants ou même des mutés, qui étaient dans cette situations. Les mutants sont considérés comme des êtres à craindre, car ils ont ces capacités qui sont innées. Cela effraie, ils peuvent faire des choses qu'un humain lambda ne peut s'imaginer de faire durant son existence. Manier les différents éléments à sa guise, produire des secousses sismiques, même être immortel. Il y a quelques siècles, c'était quelque chose d'inimaginable. On ne pouvait pas concevoir le fait que certaines personnes possédaient des compétences supérieures. Quelques uns y voyaient-là un signe divin, un cadeau d'un quelconque dieu. D'autres, les individus rationnels notamment, y voyaient une évolution au niveau de la génétique. Charlie n'a jamais cherché à en savoir plus, à comprendre. Elle sait seulement que les mutants possèdent ce gêne qui les différencie des autres. Mais dans son cas, c'est le flou absolu. Elle qui s'est fait mettre en lambeaux durant de nombreuses années, ne sait pas quel élément, quel produit, quel mélange, l'a fait devenir ainsi. Elle ne sait pas, mais des fois, elle aimerait bien en connaître plus. Elle aimerait bien retourner en Norvège, dans cette base qui l'a séquestré afin de l'utiliser en tant que rat de laboratoire. Elle aimerait, mais elle n'en a pas le courage. Seule, elle sait qu'elle n'y arrivera pas. Le seul fait de retourner dans son pays natal lui provoque un sentiment de dégoût dans son esprit déjà bien tourmenté. Une âme qui a été tiraillée. Une partie d'elle s'est envolée quant elle a dû subir les atrocités qu'on lui a infligé.

Machinalement, elle fait tourner ses clés de voiture entre ses doigts. Le bar est plein à craquer, mais elle n'est pas en service. Ezra s'occupe très bien de cela tout seul, et elle ne peut pas lui dire de s'arrêter alors qu'elle voit, si déterminé. Travaillant d'arrache-pied, elle lui adresse un sourire afin de le soutenir mentalement. Elle lui a demandé proposé son aide, mais il n'a pas spécialement montré un grand plaisir à cette proposition. Autant le laisser s'occuper. Assise sur une chaise d'une table où elle est la seule occupante, elle observe les clients qui avalent les litres d'alcool. Ezra se bouge les fesses, essaie de tenir la cadence et pour être honnête, il y arrive plutôt bien. Charlie s'apprête à se lever afin d'aller jusqu'à la sortie. Time to get some rest. Elle mérite une bonne nuit de sommeil et rares sont les fois où elle peut profiter de nuits complètes. Le S.H.I.E.L.D lui donne des missions qu'elle ne peut réaliser que tardivement. Suivre tel ou tel gang. Garder un œil sur un possible mutant, ou un muté. Des choses banales et futiles, mais qui demandent une certaine concentration qu'elle ne possède pas toujours à toutes les heures, malheureusement. De nature maladroite et bruyante, elle n'est pas vraiment faite pour ce genre de tâches et pourtant, on continue de lui demander de faire ainsi. Elle se lève finalement, dans le but de rejoindre sa voiture qui se trouve non loin. Ou de prendre le métro, au choix. Elle ne sait pas si elle est trop fatiguée pour devoir faire la route d'elle-même et provoquer quelques accidents, ou s'il est plus judicieux de prendre les transports en commun afin de ne pas faire n'importe quoi. Dilemme qui se résout en ne choisissant aucune des deux options. Ses yeux clairs croisent une chevelure rousse qui l'interpelle. Sherlock Polivanov. Gardez un œil sur elle, on sait qu'elle vient souvent dans votre établissement. Elle est du H.A.M.M.E.R. Essayez d'en savoir plus sur elle. qu'on avait dit à la Vanderbilt. Depuis lors, elle a tenté de l'éviter. Pourquoi ? Charlie apprécie la jeune femme, qu'elle trouve sympathique malgré son caractère spécial. Étrange. Elle ne la trouve pas méchante, et n'arrive pas à voir en quoi elle est une menace. Ni pourquoi elle travaille pour les pourris. Elle espère, dans son fort intérieur, qu'elle est l'exception. Qu'elle n'est pas pourrie jusqu'à la moelle, qu'elle est juste, droite. Qu'elle a été forcée de choisir leur camp. Sous une quelconque pression. Charlie cherche des excuses, elle en fabrique quand ça l'arrange et ne veut pas admettre que les individus qu'elle apprécie un minimum puissent être totalement différents de l'image qu'elle s'en fait.

Elle s'approche sans faire de bruit et tire la chaise afin de pouvoir s'installer. Sans même en demander l'autorisation. C'est son établissement après tout, elle considère qu'elle est en droit de faire ce qui lui chante. Même si ça ne plaît pas à la clientèle. Têtue, bornée, elle a déjà été confrontée à des désaccords avec eux, mais s'est bien fait comprendre en leur montrant qui était le patron et que s'ils n'étaient pas contents, ils pouvaient déguerpir et ne jamais revenir. Chose qu'ils n'osèrent pas faire, car Charlie et son établissement leur étaient indispensables. « Encore avec ton whisky ? » lance-t-elle plus sur le ton de l'humour que du reproche. Elle fait ce qu'elle veut, la Sherli. Si elle souhaite s'abîmer le foie, qu'elle le fasse, c'est juste bien dommage de se détériorer volontairement. Elle se demande pourquoi elle est venue à sa rencontre. Pourquoi elle est venue lui parler alors qu'elle est partagée entre l'envie de la garder comme une bonne connaissance, où un semblant d'amitié semble régner et le fait que l'organisation pour laquelle elle travaille lui ait demandé de trouver des renseignements sur le personnage. Elle peut lui poser des questions. Innocentes. Subtiles. Comme si de rien n'était. Mais elle se sent déjà coupable. Culpabilité qui va la ronger. Elle a peur de ce qu'elle pourrait entendre, des termes, des mots que Sherli pourrait prononcer. Elle appréhende ce moment. Elle ne veut pas savoir son opinion sur les mutants, les mutés. Elle n'a pas envie d'entendre ce qu'elle ne va sans doute pas lui plaire. « Tes journées sont si éprouvantes pour que tu boives ainsi ? »
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Sherli Polivanov
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Sherli Polivanov


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MessageSujet: Re: betraying to discover the truth ›› ft. sherli betraying to discover the truth ›› ft. sherli EmptyMer 3 Juin - 16:27



Charlie && Sherli

betraying to discover the truth.
Rien n'avance, tout semble stagner jour après jour, comme si Sherli était devenue incapable d'user de son génie. Elle pouvait faire n'importe quoi, créer la pire et la plus destructrice des armes, pourtant, ce qu'elle voulait vraiment, soigner toutes les maladies, devenir immortelle, coupler la technologie à la génétique, ça, elle n'y arrivait pas. Rien de ce qu'elle faisait ne marchait vraiment, toutes ses expériences tombaient à l'eau et déjà deux cobayes étaient morts dans d'atroces souffrances. Peut-être est-ce aussi ça qui la perturbait de plus en plus, les morts dont elle était mine de rien un peu responsable, même si la majorité des ses cobayes étaient soi-disant volontaire, ouais, parce qu'elle doutait qu'ils le soient vraiment, toutefois, elle ne posait pas de questions. Après tout, elle avait besoin d'eux et si ses recherches pouvaient aboutir grâce à quelques sacrifices douloureux, ça n'avait que peu d'importance. C'est en tout cas comme ça qu'elle a toujours vu les choses, considérant les pertes humaines étant acceptables jusqu'à un certain point et même quand elle était au SHIELD, personne ne lui a fait comprendre que ce n'était peut-être pas vraiment une bonne chose de faire ça. Depuis toujours on vante les mérites de son intelligence, de son imagination, de ses talents scientifiques hors normes et on la laisse faire ce qu'elle veut, sans jamais lui apprendre les limites de la bienséance ou de l'éthique. La belle n'était qu'une enfant a qui on n'avait pas appris les bonnes bases, alors elle avait décidé de suivre le mouvement de la logique et de laisser tout sens commun de côté, ainsi pour elle, utiliser des cobayes humains ou mutants n'a rien de répréhensible tant que c'est pour le bien de ses expériences, et comme personne ne la contredit jamais pourquoi irait-elle croire le contraire?...

Fatiguée, autant physiquement que mentalement, Sherli n'avait qu'une envie, aller boire un verre histoire d'oublier ses échecs et peut-être d'avoir une idée lumineuse pour sauver sa vie, car au fond c'était quand même ça un peu le but, l'empêcher de mourir à quarante ans ou de se retrouver totalement infirme à trente. Elle ne voulait pas de cette vie, elle voulait une chance de réellement vivre et de ne plus survivre, de faire ce dont elle rêvait, de changer les choses, de devenir quelqu'un, mais avec sa maladie, rien n'était possible. C'était devenue une obsession, survivre à tout prix, laissant tout le reste passer au second plan, même ses petits sentiments qu'elle n'avait pas conscience de ressentir et qu'elle n'arrivait pas à traduire, mais qui pourtant la ronger chaque jour un peu plus. Était-ce des remords , de la culpabilité ou au contraire, la simple crainte de mourir sans trouver de réponse, la simple déception d'avoir échoué? Difficile à dire et honnêtement, la rouquine n'avait pas envie de se prendre la tête à essayer de comprendre quoi que ce soit alors que depuis toujours elle ne comprend strictement rien à ses sentiments ou à ceux des autres. Ce soir, elle voulait juste boire, alors c'est sans attendre qu'elle attrape une veste et s'engouffre dans sa voiture, lui intimant l'ordre de la conduire jusqu'à son bar préféré, subissant au passage quelques regards de passant, sans doute à cause de sa jambe mécanique qui se voyait légèrement sous sa robe ou peut-être parce qu'il n'y avait pas de chauffeur à cette voiture automatisée. La normalité même en somme.

En chemin Sherlock observa le ciel, les gens, les lumières, laissant son esprit vagabonder au rythme des kilomètres, elle fit de même une fois dans le bar, commandant une bouteille de whisky avant de s'asseoir dans un coin, dos à la salle, laissant simplement sa longue chevelure rousse observer les alcooliques notoires et autre désespérés, dont elle faisait partie à présent, perdant ainsi le droit de les juger malheureusement. Son premier verre fut vite rempli et comme à chaque fois, c'est sous une grimace qu'elle en avala une gorgée. Elle détestait le goût de tous les alcools, mais le whisky était étrangement le seul à avoir un semblant d'effet sur elle. Alors, la belle se forçait, histoire d'oublier tous ses démons qu'elle n'arrive pas à déchiffrer et qui pourtant ronge chaque jour un peu plus son âme. Ce n'est pas facile de ne pas savoir ce qu'on ressent, de ne pas avoir les clés pour comprendre ses propres sentiments, la haine et l'amour sonne de la même façon dans le cœur de la belle, tout comme la joie et le désespoir, alors comment savoir pourquoi elle souffrait? Comment savoir si elle souffrait vraiment en réalité? Comment vaincre quelque chose sans en connaître les causes? C'était une équation à laquelle elle ne pouvait répondre et ça, c'était sans doute le pire pour cette scientifique de génie. On comprendre mieux pourquoi elle semble si détaché face aux horreurs de expériences, pour elle, tout est normal, rien ne jure, tout vas bien dans le meilleur des mondes.

Une chaise qui bouge, une voix qui s'élève, elle n'en faut pas plus pour que Sherli sorte de ses songes, affichant un visage plutôt impassible face à l'arriver de son amie. Pouvait-elle d'ailleurs vraiment l'appeler comme ça? Son amie? Elle a parfois l'impression qu'elle l'évite ou qu'elle cache quelque chose, comme tout le monde sans doute, mais peut-être est-ce parce qu'elle l'apprécie qu'elle a du mal à lui faire entièrement confiance. Paradoxale, mais tout à fait normal pour l'esprit analytique de la demoiselle, pour elle tout est clair, plus on apprécie une personne, plus on a de chance de ne pas voir une terrible trahison arriver. Logique. Implacable. Presque cruelle, mais tellement naturelle dans le monde cartésien qu'elle s'est créée. « Encore avec ton whisky ? » « Y'a que le whisky qui me fait de l'effet. » Elle ne sourit pas vraiment, ou plutôt très légèrement, avec une espèce de mélancolie dans le regard, comme si elle portait tous les maux de l'univers sur les épaules.

Voilà qu'elle lui parle de ses journées éprouvantes, si seulement Charlie savait tout ce qu'elle vivait chaque jour, elle se demanderait sans doute pourquoi elle ne la voit pas tous les jours ivre morte sur son comptoir. Les morts, les déceptions, les mensonges, le rejet des autres scientifiques, les tentatives d'humiliations par jalousie, les mutants qui meurent sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit. Non pas que notre rousse nationale ait foncièrement envie de sauver la veuve et l'orphelin, c'est pas vraiment son style, mais c'est un fait, un cobaye est toujours plus utile vivant et elle n'éprouve aucun plaisir à les voir perdre la vie entre ses mains. La Polivanov n'est pas comme tous ses miliciens qui s'amuse à torturer du mutant pour le plaisir, ses miliciens qui au lieu de faire un barbecue entre voisin organise une partie de chasse au mutant, parce que "c'est cool", non, elle est bien loin au-dessus d'eux. Même si en toute honnêteté, elle n'est pas non plus sûre d'éprouver aucun regret face à tous ses morts ... C'est compliqué l'esprit d'un génie. « Tes journées sont si éprouvantes pour que tu boives ainsi ? » « Je bois de façon contrôlé à intervalle régulier, pas tous les soirs dans l'espoir d'oublier quoi que ce soit. Même si c'est vrai, tout est assez compliqué en ce moment... mon travail n'avance pas, je devrais peut-être passer à la seconde phase en fait... » Les yeux posés sur son verre, ses dernières paroles semblait avoir été dit davantage pour elle-même, comme si elle avait oublié le monde autour d'elle l'espace de quelques secondes, que réellement pour Charlie. Qu'elle était cette phase deux dont elle parlait? Dieu seul le sait. En tout cas, elle ne comptait pas en discuter ce soir, simple petit bafouillage qu'elle tenta de reprendre très vite, relevant la tête vers sa camarde comme si de rien n'était. « Et toi, tu ne travailles pas ce soir? Où est-ce que tu viens voir tous tes clients histoire de les pousser à davantage consommer? » Un sourire , une gorgée de son whisky, une main posé sur sa jambe à moitié métallique et clairement en partie visage, peut-être que cette soirée n'allait pas être totalement gâché finalement.


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