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I remember when I lost my mind. (harper)

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Salvo Capone
messages : 81
arrivé(e) le : 21/05/2015
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Salvo Capone


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MessageSujet: I remember when I lost my mind. (harper) I remember when I lost my mind. (harper) EmptyLun 1 Juin - 10:30


Je sais pas ce qu'on va faire de moi. Plus le temps passe et plus je me pose la question. Avant je faisais déjà quelques conneries, je marchais sur le mauvais chemin et je m'écorchais les genoux en me cassant la gueule, parfois. Mais maintenant, c'est pire, à la limite de l'indéfinissable. Même gamin je me prenais la tête pour un rien. Je sais pas, j'ai du naître dans le mauvais sens, à la mauvaise époque ou une connerie du genre. Faudrait peut-être le demander à ceux qui m'ont balancé sur terre mais même ça, je pense pas qu'ils soient capable d'y répondre. Ma gorge fait un bruit dégueulasse lorsque je la racle pour essuyer les dernières gouttes de sang qui s'y logent. C'est même pas le mien, de toute façon. Parce que ce soir je me suis encore frotté aux ténèbres ; attirance malsaine pour les ombres. Elles parcouraient les rues de la ville, elles dansaient dans les lumières des lampadaires et m'appelaient comme on nomme un clébard affamé. Mon corps se crispe alors que les dernières sirènes résonnent au loin. Le ciel sombre assiste au massacre d'une pleine lune et ne dit rien. Il me fixe, me suit, me demande ce que je vais bien pouvoir faire maintenant qu'une part de mon âme est restée sur le bitume, à côté de ce corps à l'agonie. Je vais quand même pas faire marche arrière pour récupérer des morceaux de moi qui ne me serviront jamais. J'aimerais périr pour ne plus jamais avoir à me racheter auprès des femmes, des enfants, de ma famille et de la terre entière. Lorsque je lève les yeux, j'ai la sensation qu'on me pointe du doigt. Même les murs me regardent ; j'ai toujours pensé qu'ils n'avaient que des oreilles. La légende s'effrite et la bête que je suis respire trop fort. Je sais plus ce qu'il me reste pour pouvoir un jour remonter à la surface, retrouver des sentiments valables n'engendrant pas automatiquement la violence et la haine. Le rouge, c'est ce que je porte le mieux finalement. J'ai du mal à assimiler les autres couleurs depuis que l'horreur du monde s'est posée en voile sur mes pupilles. J'ai l'air d'un corbeau inutile, je me fonds dans la masse, je disparais, je me désagrège. Seul le son morbide de mes cris me prouvent que je suis encore bien vivant. Les gens me regardent mais n'essaient pas de m'approcher. Je porte malheur à ce qu'il paraît. Et c'est peut-être aussi vrai que les murs ont des oreilles. Je ne suis jamais porteur de bonnes nouvelles.
Et même là,
au milieu de la nuit,
de la merde,
j'apporte la colère de l'alcool.

Il n'y a rien d'enivrant dans mes gestes. Je me bats seulement pour ne pas tomber mais ça, tout le monde le fait. Je n'innove rien. Je suis un simple mortel montant maladroitement les escaliers jusqu'à une adresse que je connais sans jamais avoir essayé d'y venir. C'est la première fois. Et certainement la dernière. Mes yeux fixent les numéros, épargnent les mauvais et finissent par s'arrêter au bon. Une grande porte en bois, une sonnette et un vieux paillasson usé. Mes pieds s'y posent par réflexe tandis que mes doigts sonnent à plusieurs reprises, pressé de quitter l'obscurité. Je reviens à moi alors que rien ne se passe. Je dois avoir l'air d'un enfant capricieux à taper brusquement contre le vide pour tenter d'éveiller la terre entière. Qui sait, peut-être que le soleil finira même pas chasser la lune et se pointer une bonne fois pour toute.
Harper j'sais que t'es là. Arrête de te faire sauter et viens m'ouvrir.
Je gueule pas mais je parle assez fort pour lui faire entendre. Les voisins aussi doivent en profiter mais c'est sans importance. Qu'un seul se plaigne, qu'un seul sorte de son appartement pour me faire une réflexion.
J'sais que t'es une chienne, pas besoin de me le prouver.
J'abuse des mots, je les rends aussi laids que mon esprit. Esprit persuadé qu'elle est certainement dans les bras d'un autre pour ne pas prendre le temps de m'ouvrir. L'image me traverse comme une décharge électrique et me donne la sensation de cramer sur place. L'alcool me rend encore plus con que la moyenne. Plus possessif aussi. Je sais très bien que si Harper venait à m'ouvrir avec une autre présence dans son appartement me rendrait dingue. Mes poings s'écrasent une nouvelle fois sur la porte avant de lâcher prise. Ma main droite se pose contre le mur pour m'empêcher de basculer vers l'avant alors que ma tête se tourne lourdement vers le sol, à deux doigts de gerber sur son paillasson. J'ferme les yeux un instant pour tenter de stabiliser le sol sous mes pieds mais rien n'y fait.
C'est sur que j'dois lui donner envie de m'ouvrir dans cet état.
Un vrai gentleman.
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MessageSujet: Re: I remember when I lost my mind. (harper) I remember when I lost my mind. (harper) EmptyVen 5 Juin - 12:27


I Remember when I lost my mind
Un soupir s'échappa des lèvres de la jeune femme alors qu'elle fixait la télévision éteinte depuis déjà plusieurs minutes. Elle venait de l'éteindre, après avoir regarder un vieux film tout pourri. C'était déprimant, mais du coup, après un échec pareil, disons qu'il était clairement difficile de se décider à aller se coucher. La fatigue ne la touchait pas une seule seconde, et elle n'avait même pas envie d'y réfléchir plus d'une minute parce qu'elle ne voyait pas en quoi cela allait bien pouvoir servir. Elle se leva, se décidant à se faire une tasse de café. Non que ce soit le plan du siècle pour réussir à dormir mais autant le dire, la fatigue ne venait pas alors autant que cela puisse servir à quelque chose de rester éveiller. Elle allait pouvoir finir le livre qu'elle lisait depuis quelques temps, elle allait pouvoir… Bah, la nuit, il n'y avait pas non plus cinquante possibilités, c'était évident. Mais ça lui arrivait, parfois, de ne pas trouver le sommeil, de ne pas réussir à trouver la fatigue qui lui aurait permis de dormir toute la nuit. De toute façon, elle pouvait, à tout moment, recevoir un appel pour aller à l'hôpital. Alors autant ne pas dormir, ça rendait la situation un peu plus facile à suivre. Dans un sens, en tout cas. Mais elle n'allait certainement pas se permettre de prétendre que c'était si simple que ça non plus, parce que ce n'était pas le cas. Elle ne faisait pas parti de ces personnes qui pouvaient dormir comme des masses et se réveiller dès que la première tonalité du téléphone retentissait. Pour elle, il était bien plus facile de ne pas y réfléchir. Ca rendait vraiment la situation plus agréable, il n'y avait absolument aucun doute sur la question. Et c'était clairement mieux comme ça, de toute façon. S'étirant doucement, elle avala une gorgée fumante du café alors qu'elle soupirait une nouvelle fois. Heureusement que ce n'était pas comme ça toutes les nuits, sinon, elle n'aurait sans doute jamais tenu le coup, et elle n'aurait jamais cherché non plus. A quoi bon, de toute manière ? Puisque c'était le boulot qu'elle avait elle même choisi ? Que ce soit parfois contraignant, ça ne faisait rien. Ce n'était pas ça qui allait bousiller sa vie, de toute manière, et c'était sans doute mieux comme ça.

Vêtue d'une nuisette et d'un vulgaire short, on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle était vraiment prête à sortir de chez elle en cas où son téléphone se mettrait à sonner. De toute façon, elle avait réellement cru qu'elle serait capable de dormir, à la base. Mais là, c'était une partie clairement remise, il était déjà bien trop tard pour qu'elle puisse y penser une seule seconde. Ce n'était pas ainsi que cla fonctionnait, de toute façon, et c'était sans doute mieux comme ça. Lorsque son café fut terminée, elle eut envie de prendre un bon bain chaud. Elle fit donc couler l'eau.

Du coup, elle n'entendit pas tout de suite lorsque l'on sonna à sa porte. Elle n'entendit que la dernière sonnerie. Et on ne pouvait pas vraiment dire que c'était très plaisant. Au contraire, d'ailleurs, mais elle comptait bien faire son maximum pour calmer la situation. Malheureusement, ce n'était pas franchement gagné. Mais que pouvait-elle y faire ? Il n'y avait tout simplement pas de solutions miracles. Et cela ne risquait pas de s'arranger, de toute manière. Elle leva les yeux au ciel, se demandant vraiment qui pouvait bien venir lui taper sur les nerfs à une heure pareille. Mais la voix qu'elle entendit le lui fit comprendre, bien sûr. Un sourire se dessina sur ses lèvres au son de la voix de Salvon. Mais quel connard celui-là. Qu'allaient dire ses voisins… Non qu'elle soit du genre à vraiment s'en soucier mais tout de même ! Tant pis pour sa tenue, elle n'allait pas se changer juste pour lui. Elle ouvrir la porte pour le trouver dans un bien sale état. Pourtant, l'idée de l'aider aussitôt ne la traversa pas tout de suite. C'était même carrément déplaisant,e n fin de compte.  « Tu sais, il faudrait vraiment que tu revois ta façon de me parler.. Je me coulais un bain et j'aurais sans doute dû continuer à m'y intéresser plutôt que de venir t'ouvrir la porte, sale con ». Elle leva les yeux au ciel, et l'aida tout de même à rentrer à l'intérieur, le faisant s'appuyer sur elle. Elle l'installa sur son canapé.  « Putain mais t'es dans un sale état… Et comment tu sais que j'habite ici en plus ? ». Elle soupira, incapable de vraiment comprendre tout ce bordel. Elle détestait qu'on sache où elle habitait sans qu'elle ne l'ait préalablement indiqué. Mais bon, avec lui, elle devait surtout arrêté de trop réfléchir. Elle n'avait pas vraiment de raison de se montrer surprise.  « Putain y en a partout, dis moi où t'as mal, j'ai pas envie de te foutre totalement à poil ». Elle leva les yeux au ciel, une nouvelle fois, totalement excédée par toute cette histoire. Ca la dépassait.
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Salvo Capone


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MessageSujet: Re: I remember when I lost my mind. (harper) I remember when I lost my mind. (harper) EmptyLun 8 Juin - 14:27

J'ai encore le temps de partir et de garder ma dignité face à Harper. J'peux très bien le faire, tourner les talons et ne plus revenir mais une force m'en empêcher. Certainement ma connerie légendaire ou un truc dans le genre. J'essaie pas trop de me poser des questions faut dire. Alors, je me contente d'attendre, la rage aux veines et les yeux défoncés par les sentiments que j'accumule depuis des jours. La frustration ne cesse de s'intensifier alors qu'un voisin pointe sa gueule pour lâcher quelques insultes. Mon corps se retourne brusquement vers lui pour lui faire un fuck. De toute façon je suis incapable de marcher vers lui sans me casser la gueule c'est pourquoi je reste là. J'préfère de loin voir Harper qu'aller me battre pour des conneries de bruit au milieu de la nuit. Non, les gens se préoccupent vraiment de futilités tu m'étonnes que cela fait des dépressifs de nos jours. Un soupir quitte mes lèvres alors que la porte s'ouvre enfin. Y a comme un grand vide qui s'échappe de mon âme lorsque le visage délicat d'Harper s'offre à moi. Dans ma tourmente je parviens même à lui offrir un sourire un peu provocateur du genre 't'es pas content de voir de ton clébard ?'. Mais vu la tronche qu'elle tire j'en déduis que je l'emmerde. Tant pis, je suis là maintenant, j'ai plus envie de me perdre une nouvelle fois dans la nuit. « Tu sais, il faudrait vraiment que tu revois ta façon de me parler.. Je me coulais un bain et j'aurais sans doute dû continuer à m'y intéresser plutôt que de venir t'ouvrir la porte, sale con » L'un de mes sourcils se redressent tandis que mes yeux la fixent de haut en bas, je ne laisse rien au hasard et remarque bien rapidement sa petite tenue. Ma main n'hésite pas à se poser contre sa taille alors qu'elle m'autorise à marcher contre elle. Ah, Harper, fallait pas prendre la peine de te rhabiller pour venir m'ouvrir.

« Putain mais t'es dans un sale état… Et comment tu sais que j'habite ici en plus ? » L'avantage d'être dans la mafia sont les relations et le nombre de personnes à votre service. Un sourire charmeur se dessine sur mes lèvres alors que je tends les mains pour l'empêcher de se redresser totalement. J'manque tellement de force sur le moment qu'Harper n'a aucune peine à m'échapper. C'est pour ça que je redresse légèrement mon torse pour poser mes mains sur ses hanches et la garder proche de moi. Mon menton se pose  contre son ventre alors que ma tête se redresse pour la regarder, de tout en bas. J'ai l'air minuscule et ridicule, c'est sans importance.
Tu m'as donné ton adresse la dernière fois.
Bien sûr que je lui mens. Bien sûr qu'elle sait ce qu'elle me dit ou non mais j'ai pas la tête à lui expliquer mes magouilles. De toute façon, à moins d'être débile elle doit bien s'en douter.  « Putain y en a partout, dis moi où t'as mal, j'ai pas envie de te foutre totalement à poil » Je sais que j'ai fait une connerie à la traiter de pute mais j'tente tant bien que mal de me rattraper en calmant mes nerfs. Je les sens tellement à vif qu'un rien pourrait m'enrager à nouveau. J'ai la sensation d'être dans un ascenseur émotionnel et que tout peut basculer à tout moment. Je contrôle pas les boutons.
On s'en fout des blessures, j'suis venu te voir, là.
Pour une fois, je suis vraiment venue à la voir, à elle et non pas parce que j'ai des emmerdes. Mes yeux se ferment doucement tandis que ma main relève légèrement sa nuisette pour découvrir son ventre. C'est là que je peux sentir la chaleur de sa peau sous mes lèvres qui l'embrassent.
Arrête de gueuler tu veux, j'ai pas envie de m'énerver encore contre toi. M'oblige pas à être con.
Mes paroles sont dégueulasses mais je réfléchis pas avant de parler. Le sang sec encore présent contre ma bouche écorche son épiderme. Je peux sentir mon souffle se couper et les battements de mon coeur s'accélérer alors que mes doigts parcourent ses cuisses avec maladresse. Elle ne doit entendre que ça à présent, ma respiration la désirant plus que tout.
Je sais pas ce qui ne va pas avec moi mais c'est plus fort que tout, j'peux pas m'empêcher de jouer aux cons avec les femmes. Je suis faible à leur présence.
Elles me rendent si débiles que c'en est déroutant.
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