Veronika n’était pas une petite fille à plaindre qui vivait dans le besoin. Non, la jolie petite tête blonde est née au sein d’une famille riche et puissante en Russie. Une famille faisant partie de la mafia. La pauvreté, elle n’a jamais connu, le malheur non plus, du moins pendant les cinq premières années de sa vie. Son père l’adorait, sa mère la chérissait. Veronika avait ce petit truc en plus qui faisait craquer chaque âme qui croisait son regard. Il suffisait d’un sourire en coin, d’un regard doux pour attendrir n’importe qui. Il y avait des enfants comme ça qui était capable de séduire d’un simple claquement de doigt. Ses parents en avaient conscience, surtout son père. Il comprit très vite qu’elle pouvait avoir un brillant avenir quoiqu’elle puisse choisir comme étude ou comme métier. Mais pour cela, il devait se défaire de l’influence de la mafia. C’était le prix à payer pour offrir la vie méritée pour sa fille.

Agée de cinq ans, Veronika ne savait pas que la voiture où elle se trouvait avec ses parents la menait au palais de justice. Sa mère lui avait vaguement parlé d’une affaire de grandes personnes. Sa peluche entre les mains, la petite blonde regardait distraitement le paysage qui défilait devant ses yeux. Veronika avait toujours été émerveillée par la beauté des monuments russes, de cette architecture si spéciale. C’était vraiment joli et parfois elle avait l’impression de vivre dans un monde de conte de fée. Un conte qui n’allait pas avoir une fin heureuse. Tout se passa très vite. La petite blonde n’entendit que le cri d’horreur de sa mère avant le choc, puis ce fut le trou noir. Aucun son, aucune image. Lorsque Veronika ouvrit ses yeux, elle chercha du regard sa mère, ignorant la douleur qui la lançait dans sa jambe et qui lui compressait la tête. Se redressant vivement, elle commença à appeler sa mère avant de tenter de se lever pour la chercher. Ce fut à ce moment qu’une main se posa sur son épaule avec force et douceur à la fois, l’obligeant à se recoucher. Petite, mais vive, Veronika tenta de se défaire de son emprise, levant les yeux vers cette personne qui l’empêcher de se lever. Pendant une brève seconde, elle espéra voir le visage de sa mère ou de son père. Mais l’espoir fila bien vite en voyant que ce n’était qu’un homme qu’elle ne connaissait pas. Le regard perçant, elle lui demanda alors où étaient ses parents. Elle n’avait plus sa peluche non plus, alors que son ours aurait pu être le seul réconfort, le seul souvenir qu’il lui restait de ses parents. Car oui, ils étaient morts. Sa mère avait été projetée de la voiture lors de l’accident alors que son père avait été sauvagement assassiné d’une flèche en plein cœur. Elle apprit par la même qu’elle avait perdu l’usage de sa jambe mais les larmes qu’elle versait étaient pour les deux êtres qu’elle aimait, et qu’elle aimerait le plus toute sa vie. En l’espace de quelques secondes, elle s’était retrouvée orpheline et seule. Le cœur déchiré en milles morceaux, elle pleura sa perte pendant des jours.
Des jours durant lesquels l’homme continua à veiller sur elle, à la protéger de toute menace. Car oui, elle était en danger. Ses parents n’étaient plus de ce monde et leur assassin cherchait à tuer le dernier membre de la famille. Elle ne savait pas pourquoi cet homme qui se prénommait Alliser la protégeait toujours. Cela dura des semaines, puis des mois. Veronika s’était doucement habituée à la présence du jeune homme qui représentait désormais sa seule famille. Il la nourrissait, la protégeait et lui offrait un toit. Il se comportait comme un père à son égard et très vite, Veronika s’attacha à lui et l’aima comme un deuxième père. Elle espérait qu’il soit tout le temps là pour elle, mais la mort de ses parents lui avait appris une chose : personne n’était invincible et chacun pouvait mourir à tout instant. Elle était petite, mais elle avait compris cette leçon de vie. C’est pourquoi elle demanda à son protecteur de lui apprendre à se défendre et à se battre. Plus tôt elle commencerait, mieux elle maitriserait l’art du combat.

Veronika apprit alors les techniques de défense, bien qu’elle soit handicapée par sa jambe. Au fil des mois, la jeune fille en voulait toujours plus. Mais cette jambe l’empêchait d’exploiter au maximum ses capacités. C’est pourquoi elle laissa Alliser la soigner un peu à contre cœur. En effet, c’était une blessure qu’elle avait souhaité garder pour se souvenir de ce qu’il s’était passé et pour se souvenir qu’elle ne devait faire confiance à personne et ne compter que sur elle-même, et Alliser bien sur. Mais le trou béant qu’avait laissé la mort de ses parents dans son cœur était une piqure de rappel suffisante. Sa jambe opérationnelle, elle apprit les techniques de combat, de défense et surtout à se servir d’un arc et à l’utiliser avec une dextérité des plus étonnantes. Elle avait le meilleur des archers à ses côtés pour lui apprendre les bonnes techniques. Au fur et à mesure qu’elle grandissait, le lien de complicité entre eux changea. Il passa de père spirituel à grand frère et meilleur ami. Veronika admirait son mentor et l’adorait tout simplement. Elle savait qu’elle lui devait la vie et elle s’était promis de lui retourner cette faveur. Puis vint l’adolescence et bientôt une vie d’adulte. Elle ne le voyait plus comme avant. Elle avait remarqué ses beaux yeux, ses traits fins, sa silhouette, sa façon de lui parler et de la regarder. Elle était tombée amoureuse de lui si naturellement, qu’elle ne s’en était pas rendu compte.

A part ses parents, elle n’avait connu que lui dans sa vie. Alors, quand il décida de l’abandonner et de la laisser aux mains d’une famille qu’elle ne connaissait même pas, elle ressentit une nouvelle fois la même douleur que lorsque ses parents étaient morts. Cette même déchirure, une deuxième. Elle qui croyait qu’il la protégerait toujours, il venait de la blesser comme jamais. Il ne lui avait même pas demandé son avis. Il avait choisi pour elle. Et il était parti. Si la douleur de l’absence était plus présente que jamais, Veronika ne se laissa pas abattre. Elle avait appris à se défendre mais aussi à se forger un caractère. Elle n’était pas du genre à se lamenter sur son sort. Alors elle redressa la tête, vécu un an au sein de sa famille adoptive avant de quitter le domicile et de partir à l’université. Pour subvenir à ses besoins, elle accumula les petits jobs à côté de ses cours. Elle réussit à obtenir son diplôme de psychologie, travailla en tant que serveuse encore quelques temps avant de se faire recruter par le Shield qui la remarqua pour ses habilités hors du commun.

Tout ce temps, elle n’a jamais cessé de penser à Alliser, à espérer qu’il reviendrait pour la chercher. Mais elle ne l’a jamais revu. Et si elle l’a aimé par le passé, aujourd’hui, il est le pire de ses cauchemars. Oui, elle souhaite le retrouver, mais pour lui planter une flèche dans le cœur, tout comme il l’a fait avec son père. Oui, Veronika a apprit la terrible vérité, celui qui l’a élevé et entraîné n’est autre que le meurtrier de ses parents. Et elle se trouve bien ridicule de ne pas l’avoir compris plus tôt, lui qui est le meilleur archer du monde. Elle ne rêve que d’une chose : lui ôter la vie aussi simplement qu’il la fait à ses parents.

Vu qu'Alliser m'a donné son accord via mp, c'est tout bon pour toi miss. Amuses-toi bien dans les rangs de l'ennemi.


◮ Devine quoi, tu es validé. Sérieusement. Maintenant que cette dure étape qu'est la fiche de la présentation est passée, tu dois t'offrir corps et âme au staff tu peux d'ores et déjà aller recenser ton avatar juste ici.

◮ N'oublie pas non plus d'aller recenser ton métier ainsi que ton pouvoir si tu es un mutant. Ensuite, passe donc faire un tour pour créer ta fiche de lien juste ici ainsi que ta fiche de topic par là.

◮ Et pour finir, n'hésite pas à te rendre sur la CB si ce n'est déjà fait. Promis, on ne mord pas (totalement) ! De plus, tout le staff espère que tu te plairas sur le forum. Maintenant file donc rp, flooder, bref : t'amuser.