-20%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall Stanmore II Noir
199.99 € 249.99 €
Voir le deal

Partagez

you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Sherli Polivanov
messages : 1084
arrivé(e) le : 15/05/2015
pseudo : Nemo;
autres comptes : Tya Harper.
crédits : Blondie (ava) && tumblr (gifs)
◮ points : 391
Sherli Polivanov


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyDim 31 Mai - 22:09


 
Sherli && Gabriel

you can't see me, but i see you.
Un hurlement. Des injures. Sherli ne peut rien contenir, rien contrôler, elle qui d'habitude dompte chacune de ses émotions, aussi difficile soient-elles à interpréter, aujourd'hui, sa logique n'était plus d'aucune aide. Normalement, elle ne montre jamais rien, ni peine, ni peur, ni surprise, elle est juste apathique face au monde qui l'entoure, mais comme chaque être humain, la douleur physique sait prendre son dû et prouver sa présence, comme à cet instant. Allongée dans son labo, sur cette table d'opération, plus habituée à recevoir des cadavres, la belle se laisse faire par ses bras robotiques qui l'entourent, s'affairant au travail pour faire fonctionner correctement cette jambe de métal si sombre. Elle entoure sa jambe brisée depuis quelques jours, histoire de ne plus avoir à se balader en béquille, ce n'est malheureusement qu'un prototype, tout comme celle collé à sa colonne vertébrale et il n'est pas toujours très agréable, surtout pas à mettre. Alors oui, la pauvre petite rouquine souffre le martyre, on le voit dans ses yeux, dans chaque partie de son corps crispée, elle subit la douleur en tentant de rester digne, maigre consolation face à cette fragilité qui la frappe chaque jour un peu plus en plein visage.

Elle doit trouver une solution à toutes ses recherches si elle ne veut pas finir clouée dans une chaise roulante, impotente, à seulement trente ans et mourir lamentablement dix ans plus tard. Quarante ans de vie, ça paraît court pour son esprit si brillant, elle veut vivre des siècles, voir le monde évoluer ou tomber, mais surement pas disparaître du jour au lendemain à cause d'une maladie humiliante et incurable. Ce serait la pire des fins et pourtant, elle semble être de plus en plus inévitable, surtout dans ses moments si douloureux. « Les antidouleurs devraient faire effet d'ici quelques minutes. » La voix robotique de Tony, son intelligence artificielle, raisonne dans la pièce. Il est finalement son seul repère dans la vie, si on peut dire. Elle passait de plus en plus de temps avec lui, à discuter de choses que personne ne peut réellement comprendre, à partager ce qu'elle ne peut partager avec qui que ce soit. Il ne la juge pas, il semble même lui porter la même affection qu'elle a pour lui, même s’il n'est pas réel. C'est ce que ses soeurs lui répètent, ce n'est qu'une machine, mais Sherli ne le voit pas ainsi, il a sa propre personnalité, ses propres façons d'interagir, une certaine empathie qu'elle ne comprend pas et en se sens, il est même bien plus humains que la rouquine ne pourras jamais l'être. Il la rassure, comme à cet instant. D'un autre côté, il lui fait aussi prendre conscience de son manque total d'empathie pour le genre humain, il la rend faible. « Il y a l'agent Gabriel Conner à la porte de derrière... Dois-je le faire rentrer pour votre rendez-vous? » La belle est épuisée par la souffrance, mais elle se redresse tout de même, laissant sa robe retomber sur cette jambe de métal qu'elle veut avoir à l’œil lorsqu'elle est chez elle, histoire d'éviter tout problème. Boitant et grimaçant, elle prend place sur une chaise devant un immense bureau couvert d'instruments scientifiques et d'écrans d'ordinateur. « Vas-y. » Dit-elle sans émotion, le poing serré, la douleur rongeant ses os fragiles.

La porte de derrière s'ouvre et la voix de Tony s'adresse directement à Gabriel, comme elle le fait toujours. « Bonjour Monsieur Conner. Elle vous attend au deuxième étage, comme d'habitude. » Comme d'habitude. Leur petit rendez-vous était devenu routinier depuis quelque temps, il venait régulièrement pour leurs petites expériences dans l'espoir de lui rendre la vue. Sherli l'avait contacté pour continuer leurs travaux et elle n'avait pas hésité à pactiser de nouveau avec l'ennemie de son nouvel employeur, pour le bien de ses recherches. Pas de remords, pas d'éthique. Il savait où elle habitait et il connaissait le chemin qui menait au second étage de cette maison, c'est à dire le petit ascenseur automatique, surement ne se doutait-il pas qu'il s'agissait d'un immeuble de trois étages, totalement modifié pour le bien de son travail, s’il pouvait voir la richesse dans laquelle elle vivait, l'agent se poserait sans doute pas mal de questions. Enfin, peu importe, il était là, et à cet instant, Sherli n'espérait qu'une chose, c'est qu'il n'ait pas entendu son hurlement quelques minutes auparavant. Pour s'en assurer, elle décide de ne pas le laisser en placer une, dès que la porte de son laboratoire s'ouvre, elle engage la conversation, comme pour le faire taire alors qu'il n'a encore rien dit le pauvre. « Je n'ai pas beaucoup de temps ce soir, allonge-toi sur la table juste en face de toi, j'ai besoin de faire quelques scans de ton cerveau, ... le plus simple serait que j'ouvre ta boite crânienne, mais je suppose que tu n'es pas pour, même si ce n'est pas mortel ni vraiment douloureux?... » Non non c'est pas une blague, elle entame vraiment la conversation en proposant une opération à cerveau ouvert, histoire de bien bien détendre l'atmosphère déjà tellement pesante entre ces deux-là. Bien sûr, elle fait comme si tout allait bien, comme si la douleur ne la tiraillait pas de l'intérieur, comme si elle n'avait pas l'une de ses jambes enfermées dans une espèce d'armure robotique qui fait un bruit si inhumains et technologique lorsqu'elle bouge ou même, comme s’il n'y avait pas un cerveau humain flottant dans un bocal au fond de la pièce. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Une chance qu'il soit aveugle finalement.




(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:


 
Revenir en haut Aller en bas

Gabriel T. Conner
messages : 541
arrivé(e) le : 25/05/2015
pseudo : Texas-Flood
crédits : heisbrettdalton - Beylin (signa)
◮ points : 395
Gabriel T. Conner
OPEN YOUR EYES AND SEE.


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyLun 1 Juin - 20:37



« REMIND ME OF THE OLD DAYS. »


La base souterraine était étrangement animée ce soir-là, il ne saurait réellement l’expliquer, même si ce n’était pas quelque chose de rare pour autant. Par les temps qui courent, l’effervescence de la base n’est en rien surprenante. Les recrutements allaient bon train, même s’il ne fallait pas trahir le lieu de repli, après tout le SHIELD était censé avoir été dissout, il ne fallait donc pas vraiment crier sur tous les toits que l’on faisait partie de l’organisation. Ca, ça ne gênait en rien Gabriel qui ressemblait plus à un aveugle et muet qu’autre chose la plupart du temps. Et ce, même si parfois le silence complet le rendait nerveux.

Rangeant ses affaires, l’agent répétait inlassablement les mêmes gestes lors des nuits où il rentrait chez lui. Afin de ne pas attirer de soupçons, il essayait de rentrer régulièrement, même si parfois, la fatigue l’emportait sur le reste et on pouvait le retrouver la tête collée sur ses feuilles (qui, certes, ne servaient pas toujours hormis pour faire des avions en papier). La journée avait été longue, et il appréciait pouvoir sortir un peu ce soir, non pas que voir Sherli était toujours plaisant, surtout lorsque l’on savait qu’elle avait retourné sa veste, mais il avait bon espoir que ses travaux fonctionnent un jour. En y pensant bien, Gabe s’était montré réticent au début, jugeant que cela serait de la torture gratuite s’il recouvrait la vue pour seulement une heure ou deux. Il ne voulait pas nourrir trop d’espoir en ces recherches. Pourtant, depuis quelques semaines, la tendance s’était inversée, le terrain lui manquait, terriblement. Il n’était pas rouillé, ça non, au contraire, malgré son handicap chaque réveil matinal sonnait l’heure du même rituel constant : quelques exercices physiques et un détour par la salle de sport de la base. Ces moments il les vivait comme une renaissance, bien qu’il soit encore loin de retrouver son niveau d’excellence en corps à corps. Il suffisait que l’adversaire se fasse trop discret pour que Conner soit perturbé. Même s’il entendait toujours la respiration rauque ou saccadée de l’assaillant. A bien y réfléchir, le plus frustrant résidait dans l’utilisation de ces fameuses armes à feu, il n’était plus en mesure de viser une cible à moins qu’il ne l’ait lui-même installée à plusieurs mètres. Si on lui demandait de viser sans qu’il n’ait aucun repère, il risquait bien de blesser quelqu’un… Et ça, c’était un drame en soi pour lui. Oui, le terrain lui manquait. Beaucoup trop. Beaucoup plus qu’il n’aurait cru au début.

Sa tenue de civil simple enfilée (autrement dit T-shirt, veste en cuir et pantalon), il déplia sa canne et mit ses lunettes de soleil sur son nez. Un accessoire de mode bien plus qu’un accessoire réellement utile. La canne ? Elle l’emmerdait aujourd’hui, mais il devait bien s’en servir s’il ne voulait pas se cogner et se porter en ridicule… Oui, Sherli le sentirait probablement tout de suite, mais Gabriel n’était pas vraiment bien luné. Disons plutôt qu’il avait une légère phase de déprime. Légère. Les rues de Manhattan était quasiment aussi animées que la base du SHIELD et il espérait ne pas faire de mauvaises rencontres. S’il y avait bien un avantage à être aveugle c’était celui de passer presque inaperçu. En général, la majeure partie de la population essayait d’esquiver ceux qui n’étaient pas comme eux, et bien que cela lui coûte de le dire, Sherli était l’une des rares à comprendre et ressentir cette injustice. Membre du HAMMER ou non.

Le frottement régulier de sa canne sur le bitume et le bruit que cela provoquait ne le gênait plus, le jeune homme avait dû s’y faire et même s’il préférait se déplacer sans, dans les rues de New York ce serait tout bonnement du suicide. Oh, il était capable de courir sur quelques mètres sans trébucher mais il suffisait d’un seul mur pour que l’accident arrive. Drame de sa vie. En y pensant, Gabriel laissa un soupir s’échapper de ses lèvres alors qu’il arrivait à Greenwich, devant la maison de la principale intéressée. Sherli pouvait passer pour un savant fou, mais jamais elle ne l’avait effrayé. Elle avait son caractère, certes, savait être têtue, horriblement têtue… Mais il l’appréciait. Peut-être même un peu plus qu’il ne l’aurait souhaité. Et tandis qu’il apparaissait dans le champ de la caméra de surveillance, son espoir semblait faire du saut à l’élastique au sein de son estomac. Et si elle ne parvenait pas à trouver une solution ? Et s’il restait handicapé à vie ? Coincé la majeure partie de son temps et de sa vie dans une base souterraine ? Laissant tout le loisir aux autres de se monter utile. Bien sûr, on lui disait qu’il était utile, et Conner l’était réellement dans sa conception d’armes en tout genre, mais toujours est-il que certaines personnes avaient peur qu’il ne fasse malencontreusement sauter ses quartiers de recherche.

Attendant patiemment, les bras croisés devant lui, Gabe entendit bientôt la porte s’ouvrir et la voix de Tony résonner. Tournant la tête à droite et à gauche, par simple réflexe d’homme non handicapé conservé, le jeune homme ne nota aucun bruit anormal et pénétra à l’intérieur. Il était difficile pour lui de savoir s’il était réellement observé ou non, mais il se montrait toujours extrêmement prudent, et son ouïe, à présent bien plus développée que le reste de ses autres sens, était une arme redoutable dans ce genre de situation. Il y avait une marge d’erreur, bien évidemment, il était loin d’être infaillible, mais quoi qu’il en soit, Gabriel avait des atouts dans sa manche, et il restait surtout, un agent. Un agent entrainé. Passant la porte d’un pas lent et contrôlé, Gabe esquissa un sourire en reconnaissant la fameuse voix de Tony. « Tony. Ca faisait longtemps. ». Puis, il se dirigea vers l’ascenseur en repliant sa canne sur elle-même pour la déposer dans la poche de sa veste. Les hurlements, il avait cru en reconnaître un ou deux, mais comme il n’avait pas envie de lui poser la question, il ne mentionnerait rien à ce propos. La petite musique signifiant l’arrivée au deuxième étage retentit et les portes coulissèrent pour le laisser passer, ce qu’il fit sans plus tarder.

Malheureusement pour lui, il ne put en placer une et fut contraint de l’entendre parler d’opération à crâne ouvert. Lèvres pincées, Gabriel retira ses lunettes, les rangea lentement dans sa deuxième poche puis releva la tête, les yeux rivés dans le vide en direction de Sherli (sans le vouloir). « Bonsoir à toi aussi Sherli… Tu es si pressée que tu en oublies la politesse ? Ils ne vous apprennent pas ça au HAMMER ? ». Elle commençait par une idée d’opération, lui lançait une pique d’entrée de jeu. Après quelques secondes de blanc, Gabe reprit la parole. « Et non… Tu sais bien que je ne suis pas pour les opérations farfelues. M’allonger sur la table je veux bien, je peux même retirer mon haut si besoin, mais il est hors de question que tu touches à mon crâne. ». Conner s’approcha docilement de la table, la main droite placée en avant pour frôler le métal froid. Un frisson lui parcourut d’ailleurs l’échine à ce moment-là, tandis qu’il s’asseyait sur le bord, avant de daigner s’allonger. « Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as voulu l’appeler Tony. Si tes supérieurs savaient ça… ». Oui, dans le fond c’était plutôt ironique. En revanche, le bruit robotique qui parvint jusqu’à ses oreilles en version puissance mille, ça, ça n’avait rien d’ironique, ça le fit hausser un sourcil d’ailleurs, mais il récupéra rapidement une expression neutre. « Alors, quel est le programme de ce soir Docteur ? ».

Revenir en haut Aller en bas

Sherli Polivanov
messages : 1084
arrivé(e) le : 15/05/2015
pseudo : Nemo;
autres comptes : Tya Harper.
crédits : Blondie (ava) && tumblr (gifs)
◮ points : 391
Sherli Polivanov


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyMer 3 Juin - 5:05


 
Sherli && Gabriel

you can't see me, but i see you.
« Tony. Ca faisait longtemps. »  « C'est toujours un plaisir de vous revoir Monsieur. » Tony, quel charmeur. Sherli ne l'avait pas conçu comme ça à la base, mais comme toute intelligence artificielle digne de ce nom, il s'était affiné avec les années, attrapant des bouts d'informations sur l'immensité qu'est internet et devenant petit à petit plus simplement une voix mi-humaine mi-robotique qui dit ce qu'elle doit dire et qui fait ce qu'elle doit faire, mais quelque chose de presque vivant, capable de prendre des décisions, de faire des choix , d'avoir des opinions, des désirs, un peu comme Ultron en sont temps. Évidemment, contrairement à la semi-création de Stark, l'IA de Sherli était contrôlée et n'avait aucune envie de détruire le monde, bien au contraire, elle était douce, avenante, altruiste, un peu boudeuse certes, mais bien plus enclin à pardonner les erreurs de l'humanité plutôt qu'à les laisser dépérir. Ultron était une extension de Stark, il avait en partie absorbé ses idéaux, ses valeurs, ce qu'il était, alors peut-être que Tony, à sa manière, en avait fait de même , devenant ce qu'est Sherli au fond de son petit coeur caché derrière cette cage thoracique si fragile... Ou alors pas du tout et au final, l'IA essayait surtout de pallier le manque d'empathie de sa conceptrice histoire de ne pas faire fuir toutes les personnes lui rendant visite. Difficile à dire, on le saura un jour ou jamais, qui sait. Bref, contrairement à sa création , la belle était de mauvaise humeur, elle n'avait aucune envie de faire trainer les choses plus que nécessaires et surtout pas d'être questionné au sujet des cris qu'il avait peut-être entendus ou par rapport à sa jambe robotique. Même si techniquement, il n'avait aucun moyen de savoir qu'elle en portait une. Elle se montra donc plutôt sèche, impolis et pas vraiment diplomate, lui proposant d'entrée de jeu la pire des solutions, histoire qu'il se mette à l'aise.

« Bonsoir à toi aussi Sherli… Tu es si pressée que tu en oublies la politesse ? Ils ne vous apprennent pas ça au HAMMER ? » On fera comme si ce n'était un peu flippant qu'il la fixe alors qu'il est censé être aveugle, même elle fut surprise, elle fit mine de rien , mais tout de même, c'était assez étrange comme sensation. « ... La Hammer n'a qu'une chose à m'apprendre, le montant de mes chèques tous les mois, le reste n'a pas d'importance. Mais puisque tu tiens tant à être protocolaire Bonsoir à toi aussi. » Tout ça dit avec un ton qui laissait clairement sous-entendre que ça ne lui faisait pas plaisir de le recevoir. Elle qui ne montre jamais ses sentiments se laissait aller à une colère qu'elle n'arrivait pas vraiment à traduire, une colère surement pousser par la honte qu'elle ressentait à l'idée qu'on la voit si faible, elle, le génie, incapable de créer un sérum parfait pour la rendre immortelle ou simplement une semi-jambe mécanique indolore. Elle avait honte, parce que tout ça touchait à son intelligence et s’il y a une chose dont elle ne doutait jamais, c'était bien ça, hors, ses échecs de plus en plus répétés commençaient à la faire douter. « Et non… Tu sais bien que je ne suis pas pour les opérations farfelues. M’allonger sur la table je veux bien, je peux même retirer mon haut si besoin, mais il est hors de question que tu touches à mon crâne. » « Aucune opération n'est farfelue, tout est contrôlé et les risques sont minimes. En plus pourquoi je voudrais que tu enlèves ton t-shirt? Comme si mes machines ne pouvaient pas passer à travers tes vêtements... » Sherli avait lancé ça avec une réelle innocence, à ses yeux ça n'avait aucun sens qu'il se déshabille, c'était illogique au vu de tout ce que ses machines pouvaient faire et évidemment, elle n'y voyait aucun sous-entendu charnel si tenté qu'il y en ait eu un. Science, science, science, voilà tout ce qu'il y avait dans sa tête, le reste était superflu. La rouquine le laissa donc s'allonger sur cette table de métal, glissant alors avec sa chaise jusqu'à côté de lui, cognant au passage sa jambe métallique au pied de la table, laissant un bruit toute sauf naturel s'élever dans l'air, sans pour autant y prêter une quelconque attention. « Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as voulu l’appeler Tony. Si tes supérieurs savaient ça… » « Je n'ai pas de supérieurs, je suis une scientifique et j'ai mon propre labo', on me donne de l'argent et j'en fais ce que je veux selon des termes établis, hormis ça personne ne me donne vraiment d'ordre. Et ce n'est pas un hommage, si j'ai appelé mon IA Tony, c'est simplement parce que je suis bien plus intelligente que l'était Stark et que si j'avais été à son époque il aurait été sous mes ordres, tout comme on Tony aujourd'hui. » Haa la modestie légendaire de Sherli, on ne s'en lassera jamais. Préoccupé par ses préparatifs, la demoiselle ne remarqua même pas la petite grimace de son patient, plaçant les instruments sur les côtés de son crâne et un autre au dessus de ses yeux, comme ses lumières qu'on trouve chez les dentistes, il en était entouré, mais rien ne touchait sa peau. Elle avait besoin de faire des tests et elle espérait pouvoir récolter quelque chose d'utile cette fois-ci. « Alors, quel est le programme de ce soir Docteur ? » « Je suis davantage Professeur que Docteur à dire vrai, mais peu importe. Je vais envoyer diverses lumières assez spéciales à ton nerf optique et j'observerais en même temps la façon dont ton cerveau réagit à tout ça... Voilà la version courte pour les gens doter d'une intelligence moyenne, tu ne comprendrais rien si j'entrais davantage dans les détails.... » Non, ce n'est pas une insulte, elle n'avait nullement dit ça avec dédain, au contraire, ça semblait naturel, innocent, presque doux, comme s’il s'agissait d'une vérité absolue, comme toujours. Sans attendre, tout un tas de lumières défilèrent sous les yeux de son patient, évidemment, il ne pouvait pas les voir, mais ce n'était pas le but de l'expérience de toute façon. « Tu es sûr, je ne peux vraiment pas t'ouvrir le crâne? » Dit avec autant de naïveté, ça donnerait presque envie de dire oui.

« Je crois que l'agent Conner a plutôt été clair sur le sujet. De plus, les informations fournies par l'expérience sont pour le moment assez satisfaisant pour ne pas rendre l'opération obligatoire Sherli. »
« Je ne t'ai rien demandé. Tony. »
« Vous devriez peut-être davantage le faire. Sherli. »
« Ou je pourrais te débrancher. Tony. »
« Je pourrais effacer tous nos disques durs. Sherli. » Oui oui, une intelligence artificielle qui fait une battle de punch line avec l'un des plus grands génies du monde ça donne ça, preuve que vraiment, la pauvre Sherli n'était pas au meilleur de sa forme. « Je ne vois même pas pourquoi je te parle, tu n'es qu'un stupide ordinateur, on arrête là. » La phrase de trop. Sans crier gare toutes les lumières du labo s'éteignent, seules quelques lampiottes verdâtres ici et là semblent toujours fonctionner, surement grâce au générateur de secours, mais c'est tout,le noir presque complet les entoures. Le principal problème de tout ça, c'est que toutes les entrées de cette maison sont contrôlées par Tony, fenêtre et porte incluse. Évidemment, tous les instruments de laboratoire aussi. Il n'y avait donc plus un seul bruit dans la pièce, hormis le plus robotique de sa jambe lorsqu'elle se mit à tourner sur elle-même pour observer les dégâts. Oui, Tony venait de faire un caprice et de couper toute l'alimentation de la maison, finalement, il lui ressemblait plus qu'elle n'osait le dire sur certains points. « On va avoir un petit contre-temps... Tony a coupé l'alimentation... Mais il va revenir... il faut juste quelques minutes... il fait ça tout le temps. Reste allongé. » Pris en otage par une intelligence artificielle, ça sonne comme le début d'un mauvais film d'horreur.

(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:


 
Revenir en haut Aller en bas

Gabriel T. Conner
messages : 541
arrivé(e) le : 25/05/2015
pseudo : Texas-Flood
crédits : heisbrettdalton - Beylin (signa)
◮ points : 395
Gabriel T. Conner
OPEN YOUR EYES AND SEE.


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyMer 3 Juin - 21:39



« I THINK IT’S MAD AT YOU. »


Le côté charmeur de Tony était des plus appréciés. Pour le coup, la réponse de l’intelligence artificielle étira les traits du visage de l’agent du SHIELD en un sourire. Un franc sourire, le premier de la journée. Il sentait qu’il pourrait avoir une pleine conversation avec cette intelligence, et il la trouvait presque… Humaine. « Charmeur. ». Et oui, Tony semblait être d’une bonne nature, et ce, même s’il ferait carrément un caprice par la suite. La mauvaise humeur de Sherli déteindrait probablement sur la machine qui finirait par lui offrir un blackout total. Du moins pour la jeune femme, car Gabriel ne serait nullement perturbé par l’absence de lumière. Pour l’heure, il pénétrait dans la maison et se rendait au deuxième étage par le petit ascenseur. Une fois arrivé, il pénétra dans la pièce et parut comme toiser la scientifique du regard, alors qu’il ne la voyait pas. Si cela perturbait la maitresse des lieux, le brun n’en savait strictement rien et ne pouvait même pas le deviner. Une change pour elle, sans doute qu’il n’ait pas de super pouvoir. En revanche, pour ce qui était de la mauvaise humeur Gabriel avait bien compris qu’elle était à prendre avec des pincettes ce soir, sauf si elle obtenait ce qu’elle désirait. Malheureusement pour elle, l’ingénieur n’était clairement pas réceptif à l’idée de se faire ouvrir le crâne juste pour l’expérience et le plaisir de son ex collègue. Si Sherli espérait le mettre à l’aise avec de genre de proposition, c’était raté. Pourtant, et malgré son incompréhension, Trent restait courtois et poli, il ne manqua pas de lui faire la réflexion d’ailleurs. Qu’elle n’ait pas le temps, certes, mais elle pouvait au moins le saluer. En entendant sa réponse, le jeune homme hocha la tête avant de baisser les yeux, par pur réflexe. « Ah le salaire à la fin du mois, c’est donc avec ça qu’ils ont réussi à te mettre le grappin dessus ? Je pensais que tout ce qui t’importait était la science. ». Il parut déçu. « Le SHIELD n’a peut-être pas autant de moyens, mais au moins… J’aime à croire que les agents en son sein ont des volontés plus… Louables. ». Bien sûr, ils n’étaient pas à l’abri d’avoir des taupes dans leur camp, mais Gabe voulait croire en la bonté humaine, et ce, même si jusque-là il ne l’avait pas beaucoup vu. Hormis quelques exceptions. Fut un temps il pensait que la rouquine en faisait partie, mais à en juger par son retournement de veste, il s’était probablement trompé.

Sherli craignait qu’on ne la pense faible. C’était une crainte tout à fait justifiée, une crainte qu’il pouvait lui-même comprendre, mais il n’était pas de mauvais poil à cause de cela. Il ne pouvait pas la juger, et refuserait toujours de la juger sur le point de vue physique. Sur son handicap. Il ne la jugeait que sur l’organisation à laquelle elle s’était alliée pour avoir un plus gros chèque, c’était la seule chose qu’il n’arrivait pas à concevoir, et qui le rendait amer. Ca, et le simple fait qu’il avait tout bonnement passé une de ces sales journées. Celles qui lui faisaient parfois perdre son calme olympien, tout simplement parce qu’il ne supportait plus de ne rien voir. Il y avait des moments comme ça, comme Sherli lorsqu’elle faisait face à un échec concernant l’amélioration de sa condition. Gabriel avait parfois le sentiment d’étouffer, de faire des crises d’angoisses à force de n’être entouré que par l’obscurité. Il ne le montrait à personne, Sherli ne l’avait même d’ailleurs jamais vu dans cet état, et ce n’était pas garanti qu’elle le voie un jour. Voilà pourquoi il pouvait comprendre les ressentis de la jeune femme, si seulement elle osait aborder le sujet au lieu de se montrer sèche, et presque froide. Faisant face à son bonsoir des plus « joviales » et c’était ironique, Trent se contenta de répondre à sa proposition d’opération, essayant de détendre l’atmosphère en évoquant l’idée qu’il pouvait retirer son T-shirt, mais son essai tomba royalement à l’eau lorsqu’elle se mit à défendre son idée et le fait que toute opération était utile. Encore un point sur lesquels ils divergeaient.

« Risques minimes ou pas… Tu ne toucheras pas à mon cerveau. ». Au moins les choses étaient claires. Il eut cependant un léger rictus vis-à-vis de sa proposition de retirer une partie de ses vêtements. Oui, les machines avaient le don d’être superbement efficaces. Bon, il devait l’admettre, sa tentative avait lamentablement échouée. Conscient de son échec, Gabe s’installa tranquillement sur la table après avoir tout de même retiré sa veste en cuir. Prenant appui sur la table métallique, il s’allongea sur le dos, sans voir la moindre trace de lumière dans ses yeux. Il n’était pas ébloui du tout. Du moins, il n’en ressentait pas la sensation. Il n’y avait que… Le noir.

Concentré sur le plafond, bien qu’il ne puisse rien en apercevoir, Conner tressaillit lorsqu’elle cogna sa jambe métallique contre la table sur laquelle il se trouvait. Les vibrations que cela provoqua, il les sentit immédiatement, et le bruit fut surtout plus fort dans ses oreilles, et l’aspect métallique de sa jambe le fit froncer les sourcils. « Tu as des robots qui trainent partout maintenant ? ». En parlant de robot, il revint sur Tony, son intelligente artificielle. Il ne comprenait pas pourquoi elle l’avait appelé de cette façon, surtout avec tout ce qu’il s’était passé bien des années auparavant, avant même qu’il soit né. La réponse qu’il obtint fut des plus surprenantes. Pour le coup, elle arracha définitivement un sourire à Gabriel, ainsi qu’un léger rire franc et honnête. « Stark ? A tes ordres ? Tu le penses sincèrement ? Il relevait plutôt d’un narcissique aux idéaux surdimensionnés. Du moins c’est comme ça qu’il était décrit dans les médias, mais également dans certains dossiers… ». Si Gabe en savait autant, c’était grâce à toutes ces petites coupures de journaux récupérés et trouvés chez ses parents à l’époque. La raison pour laquelle il avait commencé à s’intéresser aux technologies et à l’armement. Bien qu’il reste toujours des mystères entourant sa mère et ce côté de la famille. « Tout ça pour dire, que je ne suis pas persuadé que tu aurais réussi à l’avoir à ta botte, vous auriez plutôt été rivaux. Non pas que tu ne sais pas convaincre les gens, preuve en est vu que je suis ici allongé sur cette table, mais Stark ? Non je ne l’imagine vraiment pas à tes ordres. ».

Pendant qu’il bavardait sur Tony Stark, Sherli en profitait pour installer tout son matériel. Peut-être même qu’elle n’écouterait qu’à demi-mots ce qu’il racontait, mais il ne s’en rendait pas bien compte, et au moins sa voix couvrait les différents bruits métalliques qu’il pouvait entendre. Ne rien voir avait un certain côté angoissant, et l’on ne pouvait pas dire que Gabriel courrait après le matériel de laboratoire, ou les ustensiles d’autres médecins. Même si Sherli n’était pas docteur, comme elle venait de le reprendre sur ce point. Une scientifique, c’était différent, et ça se rapprochait du Professeur, de son avis à elle. Trent haussa les épaules, il ne pouvait pas la contredire. Puis elle réessaya… Mais il n’eut pas le temps de répondre par lui-même, ce fut Tony, son IA. Oui, il aimait vraiment bien Tony. Malheureusement, Sherli se mit carrément à se disputer avec ce dernier, et quand Gabe attrapa l’avant-bras de la jeune femme pour lui dire de respirer et de se détendre, le mal était déjà fait. Il entendit les systèmes se couper, même s’il ne voyait toujours rien. « Je crois que tu l’as vexé. ». Elle confirma ses propos lorsqu’elle aborda le thème du contre-temps, et vous voulez savoir le pire dans tout ça ? Conner sourit de toutes ses dents dans le noir. Il était amusé. « Finalement je devrais peut-être considérer ma cécité comme un avantage incontournable, lorsque vous autres êtes dans le noir quasi complet. ». Oui, Gabriel espérait bien marquer quelques points ce soir, car pour l’instant, Sherli gagnait.
Revenir en haut Aller en bas

Sherli Polivanov
messages : 1084
arrivé(e) le : 15/05/2015
pseudo : Nemo;
autres comptes : Tya Harper.
crédits : Blondie (ava) && tumblr (gifs)
◮ points : 391
Sherli Polivanov


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyVen 5 Juin - 4:48


 
Sherli && Gabriel

you can't see me, but i see you.
 « Ah le salaire à la fin du mois, c’est donc avec ça qu’ils ont réussi à te mettre le grappin dessus ? Je pensais que tout ce qui t’importait était la science. » Il ignorait tout. Tout de ses motivations, elle-même n'était pas certaine de pourquoi elle avait accepté tout ça, de pourquoi elle avait obéit aux ordres et trahit le SHIELD. Pour couvrir sa soeur? Oui, sans doute, mais cela en valait-il la peine? Sherli ne regrettait jamais ses choix, surtout pas quand son ainée semblait logique dans les demandes qu'elle lui adressait, son plan à l'époque était loin d'être stupide, alors elle avait accepté de le suivre, comme elle le fait toujours, pragmatique et peut-être un peu soumise. Des gens étaient morts. Elle s'en moquait. Des gens l'appeler traitresse. Ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Peu importe comment les autres la voyaient, ça ne changeait rien à sa vie, le compte à rebours toujours actif, mourante, attendant l'heure de son trépas et la vision et les actions des autres, néfastes ou bonnes, n'y changeait absolument rien. C'est en tout cas comme ça qu'elle voyait les choses. Peut-être avait-elle tort, mais tout était plus simple ainsi, puisque rien ne passait avant sa recherche d'immortalité, avant un moyen de se sauver la vie, tout le reste ne devenait que de simples détails, sans conséquence douloureuses, sans ressentiments, sans remords, sans plaisirs et sans tristesse. Malgré tout ça, malgré ce manque total d'empathie, c'est un fait, parfois elle se surprenait à imaginer le genre de personnes qu'elle serait aujourd'hui si elle n'avait pas décidé de retourner sa veste. « Je vis dans le monde réel, il faut savoir faire des choix... et surtout la science ne peut évoluer sans argent, c'est un fait. » Effectivement. Sans argent, elle n'aurait sans doute pas tout ce matériel high-tech, même si soit dit entre nous, peu de ce qu'elle avait ici avait été payé avec les chèques de la HAMMER. « Je ne peux pas vraiment juger les volontés plus louables des agents du shields, j'en voyais peu puisque j'étais la plupart du temps confinée dans un labo, seule et sans aucune connexion avec le monde extérieur. » Serait-ce un point d'agacement qu'on sent dans sa voix? De la colère de la part de la grande et stoïque Sherli? Possible. Elle n'arrivait pas a vraiment le comprendre, comme toujours lorsqu'il s'agit de sentiments, mais c'est un fait, elle n'avait pas apprécié d'être totalement mis à l'écart par le SHIELD, d'être presque emprisonné, tel un singe savant. À cette époque la belle voyait peu de personnes, elle aidait pour des missions, mais uniquement à distance, elle ne rencontrait pas la moitié des gens avec qui elle était censée travailler. Ils n'avaient aucune confiance en elle, alors ils préféraient l'enfermer plutôt que prendre n'importe quel risque. Ce qui, au final, n'a fait que davantage la pousser à accepter de les trahir. Ironie du sort sans doute.

Comme depuis le début, Gabe refusait toujours obstinément de subir une opération à cerveau ouvert, Sherli décida donc de continuer son petit bordel, mettant en place toutes ses petites affaires, mais ne perdant pas de vue son envie d'ouvrir le joli crâne de ce joli damoiseau. Quoi? Oui ils ne s'entendent pas comme cul et chemise, mais ne nous voilons pas la face, Sherli a des yeux et d'un point de vue purement scientifique Gabriel est très symétrique pour la demoiselle, ce qui signifie en langage courant qu'il est canon, même si évidemment, elle ne le dira jamais. Il n'empêche que c'est toujours plus agréable de faire des expériences sur une personne comme lui et ça, c'est le plus beau des compliments qu'elle puisse faire... Glauque. « Tu as des robots qui trainent partout maintenant ? » « Je n'ai que des robots d'assistances et ils ne bougent pas pour l'instant. » Malgré son intelligence, la rouquine ne se doute pas un seul instant que son acolyte du jour est capable de remarqué des sons dont elle a à peine conscience, comme sa jambe mécanique cognant contre le pied de la table. C'était tellement habituel pour elle qu'elle ne fit pas trop le rapprochement avec sa question et elle fut davantage intéressé par la suivante. « Stark ? A tes ordres ? Tu le penses sincèrement ? Il relevait plutôt d’un narcissique aux idéaux surdimensionnés. Du moins c’est comme ça qu’il était décrit dans les médias [...] preuve en est vu que je suis ici allongé sur cette table, mais Stark ? Non je ne l’imagine vraiment pas à tes ordres. » « C'est amusant comme tous les esprits simples considèrent que les génies sont égocentriques. On ne fait que dire la vérité quand on parle de notre intelligence supérieure et de nos capacités unique, ce n'est pas de la vantardise, c'est un fait. Mais peu importe, Stark aurait fini par se rendre compte de ma supériorité, peut-être qu'il n'aurait pas été sous mes ordres, mais il aurait fait de moi une alliée particulière parce qu'il n'était pas assez stupide pour croire qu'il avait une chance de me battre. » Bonjour, je m'appelle Sherli et l'égo surdimensionné de Stark représente un grain de poussière à côté du mien.

La suite prit une tournure des plus surprenante. Alors que Sherli tentait une énième fois de convaincre Gabe de lui ouvrir gentiment son crâne, de la même façon qu'elle aurait pu lui demande de lui prêter vingt dollars, la scientifique et son intelligence artificielle eurent des échanges assez virulents. C'était commun pour eux de se disputer, ils étaient un peu comme colocataire, presque un couple quand on y pense, même si ça peut paraître malsain c'est un fait, Tony est la dernière personne à qui elle parle avant de s'endormir et la première le matin, ils partagent tout et Tony prends grand soin d'elle, lui rappelant de manger telles ou telles choses, de faire attention, la conseillant sur ses tenues, bref, un véritable petit ami gay. Et comme dans toute relation digne de ce nom, ils se disputaient souvent, ayant des caractères diamétralement opposés. Résultat des courses, l'ordinateur de génie boudait. Il venait de débrancher toute l'alimentation de la maison, coinçant nos deux protagonistes dans la maison et dans le noir. Le pire dans tout ça, c'est que même si Sherli n'y voyait presque rien, elle pouvait sentir à quel point cette situation amusait son cobaye du jour. « Ça n'a rien d'amusant... Je n'ai franchement pas envie de me casser l'autre jambe parce que mon IA fait l'adolescent capricieux. » Elle soupire, agacée par le comportement de ses deux camarades, à croire qu'elle était la seule adulte ici. Se tournant sur elle-même, la belle tente de trouver une solution, mais hormis distinguer des formes très vagues ici et là, elle ne voyait presque plus rien.

« J'aurais mieux fait d'avoir un ami imaginaire... » Oui, ça aurait sans doute posé moins de problèmes. « Tony, rallume l'alimentation, Gabriel ne va pas rester ici trois heures à attendre que tu arrêtes de faire l'enfant et moi non plus. » « Excusez-vous. » Sherli croisa les bras, laissant échapper un soupir qui en disait long sur son envie de présenter ses excuses, elle qui détestait demander pardon, surtout pour quelque chose d'aussi stupide. « C'est ridicule. » Sans attendre, elle se leva, non sans difficulté, pour tenter de remettre l'alimentation elle-même, trainant sa jambe mécanique qui devenait de plus en plus encombrante et désagréable, mais toujours moins préoccupante que son IA. Tony était vraiment le seul être capable de la faire sortir de ses gonds de cette manière, elle, l'antipathique de première, venait d'être battue par un ordinateur, au point d'en avoir un mal de crâne carabiné, l'apocalypse est proche c'est moi qui vous le dit. En tout cas, elle ne comptait pas abandonner. « Je vais rallumé tout ça toute seule. » Déterminée, elle commença à chercher à tâtons ses ordinateurs, mais complétement désorienter, elle se prit lamentablement une lampe dans la gueule, laissant échapper un petit nom d'oiseaux tout droit sortie du cœur. « J'y vois strictement rien... » La main sur le crâne, désespérée, la belle reste immobile, cherchant une solution miraculeuse pour se déplacer sans encombre jusqu'à l'un de ses ordinateurs. Y'a pas à dire, c'était la plus belle journée de sa vie...


(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:


 
Revenir en haut Aller en bas

Gabriel T. Conner
messages : 541
arrivé(e) le : 25/05/2015
pseudo : Texas-Flood
crédits : heisbrettdalton - Beylin (signa)
◮ points : 395
Gabriel T. Conner
OPEN YOUR EYES AND SEE.


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptySam 6 Juin - 22:07



« LET ME HELP YOU IN THE DARK. »


Sherli n’avait pas tort. Lorsqu’elle disait qu’elle ne pouvait pas juger les comportements louables des uns et des autres. S’il ne comprenait pas la raison qui l’avait poussée à rejoindre le HAMMER, tout simplement parce qu’il n’avait jamais vraiment cherché d’explication, il comprenait en revanche le sentiment de solitude qu’elle avait pu éprouver au sein du SHIELD, coincée dans son laboratoire. Toutefois, il ne savait pas s’il avait un élan de gentillesse déguisée ce soir mais il ne voulait pas qu’elle s’enferme dans ce côté aigri qu’elle semblait avoir. Aucun doute que Sherli ne faisait pas son jeune âge. La vie l’avait comme déjà bien abîmée alors qu’elle n’était que dans la vingtaine. Hochant la tête et secouant légèrement les épaules sans pour autant fausser les résultats des analyses des machines de la rousse, il se racla la gorge en fixant le plafond, ou les lumières. « Tu n’étais pas toujours toute seule, tu avais… Moi. ». Il esquissa un léger sourire. « Ce n’était peut-être pas grand-chose mais ça comptait. Enfin j’espère. Au moins un peu ? ». Il tourna la tête vers elle sans que son regard ne croise le sien pour autant. « Depuis combien de temps tu étais au SHIELD Sherli ? 3 ans ? ». Oui il n’avait jamais posé cette question non plus, et lorsqu’il avait eu son accident le temps s’était comme arrêté, et il avait vécu en décalé pendant un long moment. Il avait perdu ses repères. Il avait fallu qu’on lui dise combien de temps s’était écoulé pour qu’il réalise le nombre de jours, de semaines et de mois qu’il avait affronté dans ces conditions. Cela faisait trois ans maintenant.

Allongé sur la table froide que son corps réchauffait au fur et à mesure, Gabriel essayait de rester stoïque et de ne pas bouger, mais il y avait tellement de choses qu’il ne comprenait pas dans l’attitude de Sherli, tant de questions. Qu’avait le HAMMER de plus si ce n’est l’argent comparé au SHIELD ? L’agent vouait une espèce de haine envers l’organisation adverse, il ne pouvait pas les voir en peinture, sûrement que la mission qui lui avait coûté la vue en était pour quelque chose, mais quand bien même… Il ne pouvait supporter aucun de ses agents, si ce n’était Sherli même s’il résidait en lui la crainte qu’elle ne le dupe. Qu’elle le trahisse d’une façon ou d’une autre. Trent se prêtait gentiment au jeu des expériences tant que cela ne touchait pas son cerveau, et il insistait encore là-dessus comme la rouquine était visiblement bien déterminée à lui ouvrir le crâne. Pour le grand damne de l’agent trentenaire. La jambe métallique qui heurté la table résonna jusqu’aux oreilles à l’ouïe fine de Gabe qui ne manqua pas de poser une autre question. La jeune femme avait-elle des amis robots qui vagabondaient partout ? Le son était si inhumain qu’il ne s’imaginait même pas que cela puisse venir de la jambe de Sherli. Cependant, lorsque cette dernière lui dit qu’elle n’avait aucun robot, autres que ceux qui étaient immobiles, Gabriel fit légèrement le rapprochement avec les cris entendus un peu plus tôt et dont il avait tût l’existence. Concentré sur le son de chacun de ses mouvements, il analysa ce que son ouïe captait, le bruit métallique provenait d’elle, mais qu’avait-elle fait ?

Faisant face à ce constat, Gabe arborait une mine des plus concentré, comme ailleurs, mais il fut rapidement ramené à la réalité par la suite de la conversation. Ils évoquèrent Tony Stark et la potentielle idée que celui-ci serait sous les ordres de Sherli. Elle était tellement modeste… Conner n’était bien évidemment pas d’accord, surtout en connaissant plus ou moins le personnage Stark qui avait été dépeint dans les médias. La réponse qu’elle lui adressa fut encore des plus surprenantes et lui arracha un sourire qui dévoila sa dentition parfaite (à défaut d’avoir un égo surdimensionné, il avait des dents parfaites). « Stark aurait donc été impressionné par ton talent… Huh. Intéressant. ». Il ne la contredisait pas mais restait tout de même… Douteux. Oh bien sûr il croyait en le potentiel de la rousse et lui faisait confiance sur le terme de la science, du moins il nourrissait en elle l’espoir de recouvrer la vue. Espoir qu’il réfrénait au plus profond de lui-même pour ne pas subir de déception.

La suite des évènements fut plus tendue, car Tony, l’intelligence artificielle de la Polivanov se mit à se disputer avec cette dernière, et le tout se termina par un caprice. Le bruit d’une alimentation qui se coupe, accompagné de machines résonna soudainement dans la pièce, et le doute qui s’insinuait en Gabriel fut confirmé par Sherli. Tony avait tout coupé et avait disparu, plongeant le tout dans le noir, noir qui ne perturbait pas le jeune homme qui ne faisait pas la différence entre le jour et la nuit. Gabe fut amusé par la situation, c’était tellement inattendu que la situation l’amusait réellement, au grand damne de la rouquine qui s’empressa de lui répondre que tout cela n’avait rien d’amusant. Un détail l’arrêta cependant dans son élan. « Tu as une jambe cassée ? ». Oui, il avait raté un train ? « Qu’est-ce qu’il t’est… ». Il ne put finir sa phrase car la jeune femme entamait une conversation sérieuse avec son IA. En contrepartie il se contenta de sourire et de rire doucement dans son coin. Entre temps, Gabriel avait attrapé un des avant-bras de Sherli pour essayer de la calmer mais elle se déroba pour croiser les bras. L’agent du SHIELD secoua la tête, qui était le plus enfant des trois maintenant ?

Les secondes passaient et l’ambiance devenait de plus en plus électrique. Finalement, ce fut la rousse qui craqua la première et décida de rallumer l’alimentation toute seule. Le bruit métallique entendu précédemment retentit à nouveau, Trent eut la confirmation que cela venait d’elle et s’il ne dit rien il n’en pensait pas moins. Silencieux, il la laissait faire jusqu’à ce qu’elle ne se cogne dans la lampe et ne peste après tout et n’importe quoi. Quand elle dit ne rien y voir, le jeune homme se redressa sur la table et descendit de cette dernière aussi souple qu’un chat. « Laisse-moi t’aider, j’ai plus l’habitude que toi. ». Il vint la trouver et effleura sa jambe sans le vouloir. « De quel côté tu veux aller Sherli ? ». L’on pensait Gabriel impotent depuis son accident, certains agents le pensait sans oser le dire, mais il pouvait se révéler être un atout essentiel, et il restait encore un agent qui savait mettre un ennemi à terre, et ce, même sans ne rien voir. Effleurant les mains de la rouquine, il les attrapa doucement, la surplombant de son mètre quatre-vingt dix. « Ferme les yeux, ça t’aidera à te concentrer sur les sons. Pour une fois… Tu vas voir ce que je vois. Ou plutôt, entendre. ». Il ignorait si elle se prêterait au jeu ou non, mais… Elle devait lui faire confiance, c’était sûr.
Revenir en haut Aller en bas

Sherli Polivanov
messages : 1084
arrivé(e) le : 15/05/2015
pseudo : Nemo;
autres comptes : Tya Harper.
crédits : Blondie (ava) && tumblr (gifs)
◮ points : 391
Sherli Polivanov


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyDim 7 Juin - 22:14


 
Sherli && Gabriel

you can't see me, but i see you.
 Sherli fut un peu surprise de cet élan de sympathie de la part de Gabe, il faut dire qu'en règle général ils se lançaient des pics pour se montrer mutuellement à quel point ils se méprisaient l'un l'autre, d'une certaine manière, mais à cet instant, c'était totalement différent. Elle le savait, il n'avait pas apprécié sa trahison et elle le comprenait à sa manière, après tout, c'était un peu lui aussi qu'elle avait trahi en quittant le SHIELD, elle ne s'attendait donc pas à ce qu'il lui montre la moindre sympathie, pourtant, c'est ce qu'il tentait apparemment de faire et honnêtement, la belle ne comprenait pas trop pourquoi, c'était illogique. Il n'avait en plus pas si tort que ça, elle le voyait souvent à l'époque, il venait de perdre la vue, sa vie avait changé du tout au tout et Sherli savait à quel point c'était difficile d'avoir une vie normale lorsqu'on souffre d'un handicape aussi violent. Ils s'étaient d'une certaine façon entraidés et à l'époque, même si elle avait du mal à l'admettre aujourd'hui, elle appréciait leur moment passé ensemble, parce qu'elle avait la sensation de ne pas être seule à souffrir et d'avoir quelqu'un de vraiment compréhensif avec qui parler. Il la comprenait et elle le comprenait, parce que chacun vivait un peu la même chose que l'autre. Malgré ça, ses mots raisonnaient étrangement dans sa tête, laissant peut-être un reflux de culpabilité remonter à la surface, même si , encore une fois, la rouquine avait du mal à l'interpréter ainsi. « Oui... Je suppose que tu as raison... » Voilà tout ce qu'elle put répondre, que dire d'autres? Lui sauter dans les bras pour le remercier d'avoir remarqué qu'à l'époque sa présence était importante et que le fait qu'il en reparle maintenant était une véritable bouffé d'oxygène pour elle? Non, c'est pas trop le genre de Sherli.... « J'y étais depuis un peu plus d'un an... mais j'ai rencontré un agent du SHIELD quand j'avais huit ans. À l'époque j'ai aussi eu le droit à un agent de la HAMMER, mais il n'a pas su jouer les bonnes cartes contrairement au SHIELD. » C'est Simon qui l'avait trouvé à l'époque, il la traitait comme un être humain, presque comme un père alors qu'à l'époque le sien lui faisait clairement défaut. Il la tirait de ses études pour l'emmener faire ce que des enfants de huit ans devraient faire et mine de rien, même si elle s'en plaignait à l'époque, ça l'avait beaucoup aidé d'avoir cette figure paternelle.

Sherli continua par la suite son petit travail, s'affairant à tenter de lui ouvrir le crâne, sans succès et parlant du fameux Tony Stark qu'elle voyait comme une personne clairement moins intelligente qu'elle. Gabe ne semblait pas croire ce qu'elle disait et peut-être avait-il raison, mais pour la belle c'était inévitable, s’ils avaient vécus à la même époque, ils auraient été les meilleures ennemies du monde, mais trop intelligent, ils auraient travaillé ensemble pour justement créer des choses encore plus extraordinaire plutôt que de perdre du temps et de l'énergie à essayer de s'autodétruire. Très peu modeste comme pensée, toutefois, s’il y a une chose dans la vie dont Sherli ne doute jamais c'est bel et bien son intelligence supérieure. Une intelligence que Tony, son intelligence artificielle cette fois, décida de mettre à rude épreuve en se disputant publiquement avec sa créatrice. Elle détestait quand ça arrivait, elle perdait toujours du temps à essayer de le raisonner et puis c'était assez humiliant de faire ça en face de quelqu'un comme Gabe. Qu'allait-il penser maintenant? Qu'elle n'arrivait nullement à contrôler ses propres créations? La pire des insultes pour une personne comme elle. C'est surement pour ça qu'elle ne laissa même pas Gabe en placer une lorsqu'il se montra surpris du fait qu'elle ait une jambe cassée. Sherli lui coupa presque la parole pour se concentrer sur Tony, tentant de le raisonner, sans succès. Tant pis, elle allait devoir prendre les choses en main et se balader dans le noir quasi complet tout ça dans l'espoir d'atteindre l'ordinateur qui sera capable de remettre un peu de lumière dans cette maison.

Il faut savoir que dans la vie de tous les jours, à lumière ouverte, la belle a déjà un incroyable talent pour se casser la gueule ou se prendre des murs, et ce, pour une seule et unique raison : Elle passe son temps à réfléchir, à penser à ses expériences, à faire des calcules mathématiques ou que sais-je encore. Résultat, elle garde très peu d'attention pour son environnement, ce qui explique qu'elle ait toujours un bras ou une jambe dans le plâtre à chaque fois qu'on la voit. Autant dire que l'idée de se balader dans le noir dans l'espoir d'atteindre un ordinateur spécial ce n'était pas franchement l'idée du siècle. La preuve en est, la pauvre se prit littéralement une lampe en pleine tête, manquant de tomber et pestant contre tout et n'importe quoi pendant une bonne minute. Ce n'était clairement pas son jour. Heureusement qu'elle avait un vaillant chevalier servant dans le coin. Ce dernier se leva d'un bond pour la rejoindre, effleurant sa jambe mécanique sans le vouloir, elle-même ne put le sentir. « Il faut aller à droite, tout à droite, il y a fenêtre juste à côté du bureau qui m'intéresse et un ordinateur portable dessus. » Par contre, la belle eut un léger mouvement de recul lorsqu'il tenta d'attraper ses mains. Il faut savoir qu'elle porte sans arrêt des gants de cuir pour justement éviter tout contact physique involontaire. Elle n'a jamais aimé qu'on la touche, c'était un peu une habitude, elle accepte les contacts de temps en temps, quand elle les a vus venir et qu'elle considère que ce n'est pas un danger potentiel, mais sinon, la toucher sans la prévenir c'est prendre le risque d'un rejet. Malheureusement, Gabe et Sherli étaient dans le noir le plus complet et elle devait admettre qu'à se petit jeu il se montrerait sans doute plus doué qu'elle, c'est pour cela qu'elle décida de ne pas faire la difficile. « C'est ridicule, vraiment. » Pourtant, la Polivanov se plie aux volontés de son professeur du jour, essayant d'entendre les choses différemment, de se concentrer sur ses autres sens, comme il semblait vouloir qu'elle le fasse.... sans grand résultat. « J'entends... Rien. Parce qu'il n'y a aucun bruit de particulier. Guide moi ça ira plus vite non? » Oui, elle n'aime pas perdre du temps. Et puis honnêtement, sa jambe lui fais un peu mal, elle grimace légèrement, tremble un peu de douleur, mais elle ne veut pas le dire, elle ne veut pas en parler.


(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:


 
Revenir en haut Aller en bas

Gabriel T. Conner
messages : 541
arrivé(e) le : 25/05/2015
pseudo : Texas-Flood
crédits : heisbrettdalton - Beylin (signa)
◮ points : 395
Gabriel T. Conner
OPEN YOUR EYES AND SEE.


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptySam 13 Juin - 13:55



« I AM GUIDING YOU. »



L’élan de sympathie que Sherli pouvait observer n’était là que pour détendre l’atmosphère, et aussi pour que les deux protagonistes profitent un peu plus de l’instant présent. La journée avait été longue pour Gabriel, et visiblement elle l’était également pour la rouquine, se prendre le nez de façon virulente ne les aideraient pas à résoudre le problème de lumière qui allait leur tomber dessus. Il lui en avait voulu, et il lui en voulait encore d’avoir changé « de camp », mais ce n’était pas pour cette raison qu’il devait cesser de la voir. L’agent de niveau 5 aimait à penser que malgré leurs camps respectifs ils sauraient préserver l’autre. Leurs handicaps étaient déjà assez compliqués à gérer pour qu’ils n’aient à se préoccuper de leur sécurité en tant qu’agents. Du moins, Gabe le pensait-il, c’était son point de vue et peut-être pas celui de Sherli. En gentil cobaye qu’il voulait bien être, il refusait toutefois l’opération, et Tony l’appuya clairement en ce sens, ce qui ferait d’ailleurs dégénérer les choses quelques minutes plus tard. Pour l’heure, tandis que la jeune femme s’affairait à ses tâches et ses réglages de toutes sortes, Conner en profita pour lui poser deux trois questions. Au fond il espérait que tous les moments passés au S.H.I.E.L.D comptaient pour elle, car elle avait beau répéter que l’organisation l’avait laissé être un rat de laboratoire solitaire, ils avaient bien souvent été coincés ensemble dans ces fameux labos. Il tenait à ce qu’elle s’en souvienne, elle n’avait pas que du négatif à cette époque, le Shield n’était pas que du négatif. Il ne voyait pas la chose de la sorte, quand bien même il ait le sentiment d’être mis à l’écart dernièrement. « J’aimerais vraiment comprendre ce qui a changé aujourd’hui. Si le SHIELD a réussi à te convaincre des années plus tôt, comment le HAMMER a-t-il pu réussir à présent ? Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en leur faveur ? L’envie d’aller vers d’autres horizons ? Ils massacrent des innocents Sherli… ». Les lumières artificielles rentraient en contact avec ses pupilles alors qu’il reprenait la parole. « Je ne dis pas que le SHIELD est complètement blanc comparé au HAMMER mais… Ils ne massacrent pas des gens parce qu’ils sont différents. Si le HAMMER est capable de massacrer des personnes aux capacités hors normes, imagine de quoi ils seraient capables sur des personnes comme… Nous ? A notre manière nous sommes différents nous aussi Sherli. ». Ca, il en était convaincu, si le HAMMER pouvait être dangereux pour les mutants et autres mutés, il pouvait pertinemment l’être pour eux, simples handicapés. Sherli avait beau avoir une maladie, elle était clairement plus intelligente que la moyenne (voire la majorité), lui, à sa manière depuis son incident avait réussi à se reposer sur son ouïe devenue plus sensibles au moindre bruit. Sans aller jusqu’à l’extrême en clamant qu’il avait un superpouvoir (car ce n’était pas le cas), il n’en demeurait pas moins impressionnant pour certaines personnes.

La discussion n’irait malheureusement pas plus loin, car l’IA de Sherli avait décidé d’en faire autrement et de couper l’alimentation. Ainsi, les deux jeunes gens se retrouvaient coincés dans la maison de la rousse et cette dernière ne voyait absolument rien dans le noir. Gabe avait donc un avantage sur elle à ce moment précis. Lorsque l’agent repéra le son d’une jambe mécanique, il ne put que s’interroger, mieux encore quand il crut comprendre qu’elle avait une jambe cassée. Gabriel essaya bien de l’interroger mais elle ne lui en laissa pas le temps, bien décidée à remettre l’alimentation en marche par elle-même. L’essai fut dévastateur puisqu’elle se cogna contre une lampe et qu’il l’entendit prononcer plusieurs jurons déplacés. Elle perdait patience. Conscient alors de son avantage, le jeune homme se redressa et descendit de la table métallique. Là, il rejoignit Sherli et vint se positionner devant elle sans se cogner une seule fois. Au passage, Gabriel effleura la fameuse jambe mécanique et tressaillit. Ne plus avoir d’yeux pour voir avait parfois la fâcheuse tendance à faire paraître les objets plus terrifiants qu’ils ne pouvaient l’être au premier abord. Pour prendre conscience de la masse et de la superficie, il lui faudrait prendre le temps de passer ses mains sur le dit objet, mais ce n’était clairement pas à l’ordre du jour. Trent n’offrit aucun commentaire sur la jambe et alla droit au but en lui demandant de quel côté elle devait aller. Sur la droite. Bien.

Tel l’alpha de la meute, Gabe prit les choses en mains et attrapa même délicatement celles de Sherli. Le mouvement de recul il le perçut, ce qui lui arracha un penchement de tête de sur le côté ainsi qu’un plissement de nez peu convaincu. Chose qu’elle ne verrait pas. « Tu ne risques rien, ce n’est que moi. ». Sherli pouvait être comme une louve farouche parfois, c’est pour cette raison qu’il ne lui tint pas rigueur de ce mouvement de recul, elle n’avait pas l’habitude de ne rien voir et ne s’était pas attendu à ce contact. D’une voix beaucoup plus douce que d’ordinaire, il lui somma de fermer les yeux, il voulait en profiter pour lui montrer que la vue ne faisait pas tout, qu’elle camouflait certaines capacités de leurs autres sens, tel que l’ouïe. Quand elle lui répondit combien c’était ridicule, l’agent sourit franchement. « Ca ne l’est pas quand tu en as vraiment besoin. ». Il garda son sourire puis redevint sérieux quand elle perdit patience, alors un soupir s’échappa de ses lèvres. « J’oubliais que Patience n’était pas ton deuxième prénom. ». Sur ces mots, Gabe se dirigea tout à droite, puis trouva la fameuse fenêtre et le bureau sur lequel était posé le portable. Il sentait bien que la jeune femme peinait et souffrait, ça se sentait dans la crispation instinctive de ses doigts, mais si elle ne voulait pas en parler, il ne la forcerait pas. « Le bureau est là. ». Il la fit avancer jusqu’à ce dernier et lui lâcha les mains. Ils ne s’étaient pris aucune lampe et aucune autre chose. « Je regarderais ton front après, si ça ne te gêne pas, le choc a été plutôt violent tout à l’heure. ». Mais trêve de bavardage, elle avait une alimentation à remettre en marche. De son côté, Gabe effleurait la fenêtre du bout des doigts, la nuit était fraîche, là dehors.
Revenir en haut Aller en bas

Sherli Polivanov
messages : 1084
arrivé(e) le : 15/05/2015
pseudo : Nemo;
autres comptes : Tya Harper.
crédits : Blondie (ava) && tumblr (gifs)
◮ points : 391
Sherli Polivanov


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyMar 16 Juin - 4:40


 
Sherli && Gabriel

you can't see me, but i see you.
 Sherli déteste ça. Parler des raisons de son départ, du pourquoi du comment, de la façon dont la HAMMER gère ses affaires et tout le petit bordel qui entoure sa vie aujourd'hui. Elle sait pourquoi elle est partie. La vraie raison. La raison entourée davantage d'amour que de logique pure et dure, toutefois, elle ne peut pas en parler, ce serait mettre un terme à bien trop de plans savamment orchestré, ce serait comme trahir ses soeurs. Même si elle le sait, aucune des deux ne lui en tiendrait jamais rigueur, pas longtemps en tout cas, malgré tout, elle ne pouvait pas dire la vérité, simplement balancer les fait comme si tout était normal. Comment pourrait-elle tourner ça de toute façon? Comment pourrait-elle avouer avoir trahi le SHIELD pour nourrir les ambitions de ses soeurs? Avouer avoir trahit des gens qu'elle aimait pour sa fratrie? Ce serait non seulement avouer avoir une faiblesse qu'elle ne peut contrôler, mais aussi mettre en danger cette faiblesse qu'elle cache pourtant si bien depuis si longtemps. Non, rien ne pouvait permettre de dire quoi que ce soit, ce serait illogique et dangereux, autant pour sa famille que pour Gabe, car une chose est certaine : Son ainée ne s'embarrasse jamais de témoins gênants et elle pourrait sans aucun remord faire exécuter Gabriel s’il venait à trop en savoir, ce qui serait dommage pour les expériences qu'ils mènent. Ouais, juste pour les expériences, faut pas non plus lui demander d'admettre qu'elle le considère comme un peu plus qu'un simple cobaye utile. « Parfois certains éléments se rencontrent à un moment donné sans créer la moindre réaction chimique, mais à un autre moment, couplé à d'autres éléments, à d'autres tangentes, la réaction est tout différente, même si de l'extérieur on pourrait croire que rien n'a changé. » Utiliser une pseudo formule scientifique pour expliquer son geste, ma foi pourquoi pas. « De plus, je pense que l'innocence est surfaite, et même si elle était bien réelle, je ne suis pas responsable de ce que fait le HAMMER. Je fais mon job dans les meilleurs conditions possible, le reste ne regarde qu'eux. » Et tu utilises des innocents comme cobayes, les laissant parfois mourir ou d'autres fois juste devenir totalement impotent, mais ça, mieux vaut ne pas en parler tout de suite. Gardons un peu de mystère. « Et puis, ils n'auraient aucun intérêt à te tuer, ce serait illogique. Quant à moi, ma mort leur ferait perdre plus qu'ils ne gagneraient quoi que ce soit... et c'est valable pour le SHIELD. Tony a de multiples protocoles totalement indépendant, si je meurs, beaucoup de personnes en souffriront. » Si elle tombe, elle ne tombera pas toute seule. Le message est passé.

En parlant des protocoles divers et variés de Tony, aujourd'hui il semblait s'être donné pour mission d'emmerder sa conceptrice. D'abord, il lui répond, ensuite il décide carrément de couper le courant, laissant la belle dans le noir avec un Gabriel tout à fait à l'aise. Il faut dire que lui, maintenant, il devait être un peu habitué, elle, par contre, ne se sentait pas vraiment à l'aise, surtout pas lorsqu'il prit l'initiative de lui donner une petite leçon sur les sens et de la guider jusqu'à cet ordinateur si précieux. Gabe voulait qu'elle essaie de voir les choses, mais avec autre chose que ses yeux. Sherli essaya, l'espace de quelques minutes, avant de rapidement perdre patience comme il put s'en rendre compte. « Effectivement, je n'aime pas perdre mon temps. » Surtout pas quand Tony vient de l'énerver au plus haut point, il est un peu le seul à en être capable... Le seul à pouvoir altérer réellement ses sentiments était une intelligence artificielle... Quelle ironie. La douleur aussi a le don de la crisper un peu, mais pas de la même façon et elle essayait de le dissimuler, ne se rendant pas compte de ses mains se resserrant sur celle de Gabe ou de ses petits tremblements incontrôlables. Heureusement, le bureau était tout proche, elle put le lâcher et s'asseoir, non sans laisser échapper un petit gémissement de douleur, impossible à dissimuler cette fois-ci. « Merci. » Voilà tout ce qui sort de sa bouche alors qu'elle commence à pianoter sur l'ordinateur portable qui s'allume sans aucune difficulté. Elle prévoit toujours tout, même les sautes d'humeur de Tony et avoir un ordi indépendant pour les contrôler était le minimum au vu de son caractère.

Sherli ne put s'empêcher de grimacer légèrement en entendant la proposition de Gabe, lui rappelant à quel point elle était faible, à quel point tout était un danger pour elle, la pauvre petite handicapé. « Les chocs sont toujours brutaux avec moi... » Effectivement. Sur ses belles paroles pleines de désespoir à demi dissimulé, la lumière réapparait, laissant la belle reprendre un peu ses esprits et pousser un soupir de soulagement. « Le courant est revenu. » Sherli se lève, mais perd l'équilibre à cause de la douleur se rattrapant au bras de Gabe sans vraiment le vouloir. Elle se recule d'ailleurs rapidement, se retenant au bureau derrière elle. « Le sport c'est bien, mais tu devrais peut-être songer à en faire un peu moins, on dirait du béton... » Ou comment faire délicatement référence à sa musculature impressionnante. Finalement, on pouvait comparer ça à un compliment, mais un compliment made in Sherli. «  Désolé. J'ai un nouveau prototype de jambière mécanique et il est un peu difficile à porter... » Douloureux, inconfortable, contraignant, il a plus de défauts que de qualité, mais grâce à lui finis les béquilles et ça, c'était tout ce qui comptait à ses yeux. « Bon, tu veux examiner mon front ou pas? » C'est qu'elle devient autoritaire la bougresse....




(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:


 
Revenir en haut Aller en bas

Gabriel T. Conner
messages : 541
arrivé(e) le : 25/05/2015
pseudo : Texas-Flood
crédits : heisbrettdalton - Beylin (signa)
◮ points : 395
Gabriel T. Conner
OPEN YOUR EYES AND SEE.


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. EmptyMer 17 Juin - 21:15



« SO BULLY. »


Que Sherli déteste parler des raisons qui l’ont poussé à quitter le SHIELD il pouvait le comprendre, du moins s’il en avait conscience il le comprendrait, mais on ne pouvait empêcher la curiosité de se mêler à la conversation. Gabe, en son for intérieur avait plus ou moins été vexé, disons que le départ de la jeune femme pour le camp adverse l’avait profondément ébranlé, d’où ses tendances rancunières sur certains points vis-à-vis d’elle. Raison de plus pour laquelle leurs discussions Shield versus HAMMER ne donnaient jamais rien de probant. Ils restaient toujours campés sur leurs positions respectives. Gabriel n’était pas mauvais. Bien sûr, il ne voyait pas non plus Sherli comme quelqu’un de mauvais, c’était plutôt envers ses nouveaux collègues qu’il était méfiant. Ils n’étaient pas réputés pour être des saints et avaient la gâchette facile. Pire encore, c’était bel et bien un agent du HAMMER qui lui avait offert l’opportunité de devenir complètement aveugle. On pouvait donc comprendre son dégoût vis-à-vis de cette organisation. C’était plus ou moins légitime, quand bien même le SHIELD ne soit pas tout blanc non plus.

Les questions qui s’échappaient des lèvres de l’agent Conner étaient donc naturelles, elles sortaient toutes seules, ça lui faisait mal de se dire que la rouquine les avait lâché pour une histoire de sous, d’expériences et de machines. Il ignorait les véritables raisons, et c’était sans doute mieux comme ça, comme Sherli le prétendait. Savoir des choses confidentielles pourraient se révéler dangereux pour lui, et bien qu’il n’en sache rien (d’où son attrait pour ses questions), c’était pleinement honorable de la part de la jeune femme. L’utilisation d’éléments chimiques en guise de réponse ne le surprit pas vraiment, au contraire, il esquissa un fin sourire, invisible aux yeux de la rousse dans le noir. Gabe la laissa parler et lui répondre, se contentant de pencher la tête de temps à autre ou de froncer les sourcils. « Tu insinues que tu as changé depuis que tu es passée chez eux ? ». Il soupira, secouant la tête. « Je ne suis pas venu te faire un procès, mais le HAMMER tue, c’est comme ça, c’est à cause d’eux que… ». Il n’alla pas au bout, il ne devait même pas avoir à dire ça. Signant à la négative en levant une main devant lui il préféra changer de sujet pour qu’ils se focalisent sur son rôle de guide temporaire. « Si tu couvres tes arrières, c’est bien. ». Ce serait la dernière chose qu’il dirait à ce sujet.

Descendu de la table métallique, il avait retrouvé la jeune femme un peu plus loin, lui demandant de se prêter au jeu de l’aveugle. Il voulait lui montrer qu’avec ses autres sens on pouvait s’en sortir, mais il avait oublié l’espace d’un instant que Sherli était plutôt du genre têtue et impatiente, ce qu’il ne manqua pas de lui rappeler. En revanche, Gabriel sentit bien les mains de la rousse se crisper dans les siennes, et ses légers tremblements. Il ne commenta pas, jugeant que si elle voulait en parler elle le ferait d’elle-même, il le savait. Alors, pour ne pas perdre plus de temps, il la mena jusqu’au dit bureau, le lui indiquant pour qu’elle puisse s’occuper de son ordinateur. Tony avait été capricieux, et il ne pipait mot, ce qui était plutôt déconcertant étant donné que l’intelligence artificielle ne perdait jamais le nord pour étaler la science qu’il avait. Un peu à l’image de Sherli, mais qu’on ne s’y méprenne, cela ne posait absolument aucun souci à l’agent du Shield, bien au contraire. Aussi sage qu’une image, Conner vint se positionner près de la fenêtre, effleurant la vitre fraîche du bout des doigts, c’était aussi une manière de « voir ». Quelque chose qu’il n’avait encore jamais mis en pratique sur Sherli d’ailleurs. Toutefois, tout espoir n’était pas perdu ce soir-là, car la rouquine le remercia, une marque de politesse qui ne passa pas inaperçu. Sherli put enfin remettre l’alimentation alors qu’il lui proposait de s’occuper de son front blessé juste après, c’est que le choc avait été violent à son goût. Pour Gabriel, lumière ou non cela ne faisait aucune différence, si elle ne le lui avait pas dit et s’il n’avait pas entendu le bruit significatif de machines qui se rallument, il ne l’aurait même pas su. A peine eu-t-elle dit que le courant était revenu qu’il la sentit basculer et se raccrocher à son bras.

Par réflexe, Gabe l’avait également retenu pour ne pas qu’elle tombe. « Hé ça va ? ». Il la sentait encore tremblante, et il obtint des explications. Il le savait, la connaissait, elle finissait toujours pas expliquer si elle se sentait un minimum en confiance (enfin normalement). Avant cela, il eut tout de même droit à un compliment qui le fit grandement sourire. « Venant de toi Sherli je prends ça comme un charmant compliment. ». L’agent sourit davantage puis l’aida à s’asseoir un peu plus loin. Les rôles s’inversaient presque en fin de compte. Retrouvant son air sans doute trop sérieux, Gabriel hocha la tête. « Le prototype a l’air plus douloureux que difficile à porter. Tu ne veux pas le retirer un peu ? ». Il ne faisait que proposer, mais pendant ce temps il attrapait déjà une compresse et de quoi désinfecter. A croire qu’il était ici comme chez lui. Se rapprochant de Sherli, il lui demanda la permission, même si elle s’était montrée autoritaire. « Tu m’autorises à te toucher Madame Autoritaire-impatiente ? ». Il taquinait un peu. Il la taquinait déjà à l’époque lorsqu’il était détendu. Une fois qu’il eut l’autorisation, il effleura lentement son front du bout des doigts et constata qu’elle avait une belle bosse accompagnée d’une belle égratignure. « Tu as dû perdre quelques neurones, mais tu devrais t’en sortir. ». Il appliqua ensuite la compresse. « Si ça peut te rassurer ça m’arrive aussi de me cogner. ». Un fin sourire étira doucement les traits de son visage tandis qu’il attrapait à présent une poche de glace qu’il appliqua un moment. « Tu as obtenu tous les résultats que tu voulais ou tu as encore besoin de mes yeux ? ». Oui, il ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait alors… « Oh et cela dit en passant… Je n’arrêterais pas le sport. ». Nouveau sourire.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty
MessageSujet: Re: you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli. Empty

Revenir en haut Aller en bas

you cant see me, but i see you. feat Gabriel&&Sherli.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» we have all our combats. feat Simon&&Sherli.
» ALASKA&GABRIEL ∞ « You'll be the death of me »
» SIMON&GABRIEL ∞ « You only have one supervisor »
» beware of the dog. (sherli)
» betraying to discover the truth ›› ft. sherli

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
like a freakshow ::  :: ARCHIVES DE LAF 1.0 :: rps-